Toute l’information sur la filière lait, le cadre institutionnel et les dispositifs d’appui pour faciliter une synergie d’action

Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA)

Le programme Spécial d’Insémination Artificielle mis en place dans le cadre de la Grande Offensive
Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) de 2008 à 2011, a permis d’inséminer 107 159
42 vaches dans le cadre du Programme de Développement de la Filière Laitière Locale (PRODELAIT). Le
coût global du programme est estimé à 8, 5 milliards de FCFA pour une durée de cinq ans sur la
période 2011-2015.

2025-02-21T19:17:11+00:0026 janvier 2025|Filière lait, Programmes et projets|0 commentaires

Programme d’amélioration de la filière caprine dans la région de Fatick

Contexte

L’élevage caprin est une activité importante dans la région de Fatick, le milieu sereer ayant un lien culturel fort avec la chèvre, étant utilisée notamment dans le cadre des cérémonies familiales. L’élevage caprin constitue une ressource importante en matière de sécurité alimentaire, notamment pour les couches les plus vulnérables. Nous en voulons pour preuve le cheptel régional : il y a plus de caprins que d’ovins, à raison de 1 chèvre pour 3 habitants (population estimée à 660 000 hab.). Ces éléments constituent la stratégie du Conseil Régional de Fatick mise en oeuvre dans le cadre de la coopération décentralisée avec la Région Poitou-Charentes qui consiste à améliorer l’élevage caprin pour améliorer les conditions de vie des populations. En 2015, suite à la réforme territoriale sénégalaise et la disparition du Conseil Régional de Fatick, le projet se poursuit avec l’Association Régionale des Eleveurs Caprins de Fatick.

Objectifs

Les objectifs du programme d’amélioration de la filière caprine sont de lutter contre la pauvreté par le développement d’une économie agricole dans la région de Fatick, et d’améliorer ainsi les revenus des familles.

Activités

Pour atteindre ses objectifs, le programme s’appuie sur les axes suivants :

  • Amélioration de la conduite des élevages caprins, en particulier sur les aspects alimentation, santé, et reproduction ;
  • Valorisation des productions caprines, à savoir la transformation du lait en yaourt et fromage, l’embouche pour la production de viande, et l’utilisation des peaux pour la coordonnerie notam ment ;
  • Structuration de la filière, en particulier au niveau des éleveurs : les groupements locaux s’organisent au niv eau régional pour développer des services à leurs membres, être représenté dans les institutions régionales, voire nationales.

Pour mener ces activités, le Conseil Régional de Fatick mobilise la Fédération Régionale des Syndicats Caprins de Poitou Charentes Vendée et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières) pour l’exécution du programme. Les services compétents et déconcentrés de l’Etat, ainsi que d’autres ONG comme le GRET, SOS Faim, World Vision, sont mobilisés pour l’amélioration de la filière.

Résultats et perspectives

Dans une première phase du programme (2006-2009), les partenaires se sont concentrés sur l’amélioration génétique des troupeaux via l’insémination artificielle, en s’appuyant sur des élevages pilotes gérés de façon communautaire au niveau départemental puis au niveau villageois. Ainsi 3 élevages départementaux ont été constitués, et aujourd’hui ce sont 26 chèvreries villageoises. L’amélioration génétique a notamment permis d’obtenir des boucs améliorateurs. Mais la complexité de la technique d’Insémination Artificielle, la précarité de l’environnement, et les difficultés inhérentes à la gestion communautaire d’un troupeau ont encouragé les partenaires à privilégier le développement des élevages familiaux à travers les services du groupement, à prioriser l’alimentation des troupeaux, et une valorisation souple et rapide, généralisée à l’échelle régionale, en matière de production de lait, de viande ou de peau.

Enseignements – résultats 2014

En terme de valorisation des produits caprins, certains tabous sont en partie levés comme la transmission de la lèpre par le lait et la viande de chèvre.Du lait de chèvre est produit,transformé, commercialisé et consommé dans la région de Fatick suite au travail de sensibilisation du programme.

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La fromagerie expérimentale de Djilor transforme aujourd’hui plus de 3000L de lait par an. Une deuxième fromagerie artisanale à Sapp a vu le jour en 2012 et produit du yaourt et du fromage. Elle a été suivie fin 2013 par la création d’une laiterie-fromagerie moderne à Colobane. Les formations à la transformation familiale ont aussi porté leurs fruits. Plusieurs groupements ou femmes font régulièrement ou ponctuellement de la transformation. Le renforcement de ces 3 unités est à poursuivre pour leur assurer une durabilité.

Certains groupements ont développés le principe de confiage et des éleveurs ont ainsi pu acquérir des chèvres. Dans la région de Fatick, les chèvres sont bien valorisées à la vente tant pour les races locales que métisses. Un travail pour améliorer les pratiques d’embouche est envisagé.

Concernant la promotion des produits caprins, le programme avec l’association des éleveurs caprins a organisé la première foire caprine à Fatick en janvier 2012 lors de laquelle la chèvre sous toutes ses formes a pu être mise en avant. Un concours d’animaux et de produits laitiers caprins a permis d’assurer une reconnaissance du travail réalisé dans le domaine jusqu’à présent.

L’amélioration de la conduite des élevages s’est traduite par une prise de conscience des éleveurs de l’importance de s’occuper des chèvres pour développer leur cheptel et ainsi améliorer leur revenu. Les chèvres sont ainsi d’avantage soignées (vaccinations , suivis, etc?). Des abris et enclos ont été mis en place et certains groupements ou éleveurs réalisent des stocks fourragers pour alimenter les animaux pendant la période de soudure.

Une quarantaine d’éleveurs relais ont été formés en santé animale, alimentation, reproduction?. Et une quarantaine de groupements ont été aidés pour l’acquisition de médicaments vétérinaires.
Près de 1500 inséminations artificielles ont été réalisés afin d’améliorer la race locale. Les résultats sont mitigés et les métisses obtenus peu suivis malgré des essais d’identification des animaux. Les essais vont être poursuivis et accompagnés d’un contrôle de performance. Le programme travaille également avec le ministère de l’Elevage pour la mise en place d’un CIMEL spécial caprin à Niakhar afin d’évaluer et d’améliorer la race locale mais aussi de permettre l’accès à des animaux exotiques.

La filière caprine se structure petit à petit. Avec la création de l’ARECAF Association Régionale des Eleveurs Caprins de Fatick en 2010, les groupements villageois ont enfin une structure faitière qui peut les accompagner dans leur organisation. La mise en place de Conseil Départemental présente une nouvelle opportunité pour l’association pour renforcer son fonctionnement à un niveau plus local.

De 3 chèvreries départementales en 2006, la région est passée à plus de 45 groupements villageois aujourd’hui. D’un élevage communautaire, la chèvre commence aujourd’hui à intéresser les individuels. Un appel à projet pour bénéficier d’une bourse tremplin emploi spéciale chèvrerie individuelle a été lancée en 2012 et plus d’une cinquantaine de porteurs ont postulés : signe que la chèvre peut être source de revenu et de développement économique. Six porteurs de chèvrerie individuelle ont déjà été financés et leur nombre devrait encore augmenter à l’avenir grâce à l’appui du PDIF et du PAFA.

Contacts

Hélène Kuhn
(221) 774 576 775 –
Fatou DIOUF, présidente ARECAF
(221) 77 795 61 00-

> En savoir plus sur le site de la Terre des chèvres

 

2025-02-21T13:53:08+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|10 commentaires

AFDI

Agriculteurs français et développement international (AFDI)

Contexte

Créé en 1975 par les principales organisations agricoles françaises, Afdi est une association de solidarité internationale présente sur la majeure partie du territoire français.

L’AFDI est structuré en une organisation nationale, 14 associations régionales et 9 départementales. L’AFDI est regroupe 6 000 militants professionnels agricoles et ruraux et 450 organisations professionnelles agricoles membres. L’AFDI intervient dans 15 pays,
appuie plus de 60 organisations paysannes des pays du Sud en les soutenants techniquement et financièrement.

Mission

Afdi accompagne dans la durée la création et le renforcement des organisations paysannes dans les pays en développement, afin d’assurer le développement des agricultures familiales. Ces dernières se caractérisent par :

• des pratiques agricoles fondées sur des unités de production nombreuses et réparties sur les terroirs ;
• la prééminence de l’individu sur les structures ;
• la recherche du compromis entre résultat économique, bien-être social et gestion raisonnée des ressources naturelles.

Plus d’info consulter le site : www.afdi-opa.org/

2025-02-21T13:27:01+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|3 commentaires

Prolait – Projet d’appui à la transformation et la valorisation du lait local au Sénégal

Le projet d’appui à la transformation et la valorisation du lait local au Sénégal (PROLAIT) vise à développer le marché des produits laitiers locaux par l’amélioration des systèmes de transformation et des circuits de distribution et le renforcement de l’organisation interprofessionnelle des acteurs de la filière (Fenafils) et de la concertation avec l’Etat.

Objectifs

  • Développer la filière lait local au Sénégal
  • améliorer les revenus des transformateurs et transformatrices du lait local et des éleveurs qui les approvisionnent ;
  • satisfaire l’équilibre nutritionnel des populations urbaines par l’accès à des produits laitiers de qualité valorisant leur dimension culturelle et identitaire ;
  • augmenter la part des produits laitiers locaux dans la consommation des ménages afin de limiter l’accroissement des importations de produits laitiers.

Principales activités

  • L’amélioration et la sécurisation de l’approvisionnement en lait des unités de transformation en collaboration avec des projets et organismes d’appui à l’élevage (formation des éleveurs et collecteurs, appuis matériels de collecte, de contrôle qualité et accès aux intrants)
  • Le renforcement des compétences techniques des agents des unités de transformation (gestion de la qualité, bonnes pratiques de fabrication et diversification des produits, équipements).
  • L’amélioration de la gestion des entreprises et de la commercialisation des produits (formation et conseils, collecte et diffusion d’informations sur les marchés)
  • La promotion des produits (réflexion sur la mise en place d’un label « lait du Sénégal », actions de promotion générique et sur les lieux de vente) et l’information aux consommateurs en collaboration avec des associations de consommateurs et les écoles.
  • L’appui à la Fédération nationale des acteurs de la filière lait local au Sénégal (Fenafils) (fonctionnement, services aux membres, capacité de formulation politique) et à la concertation avec l’État.

Bénéficiaires, participants et principaux acteurs impliqués

Le premier groupe cible est constitué des dirigeants et employés des 60 mini-laiteries installées (et les nouvelles à venir) dans les régions de Kolda, Tambacounda, Saint-Louis, Matam, Louga, Fatick , Kaolack et Dakar (200 à 300 personnes), des éleveurs et collecteurs qui les approvisionnent (environ 6000) et de cinq fermes semi-intensives proches de Dakar, qui souhaitent initier ou développer les activités de transformation et qui sont en mesure de mettre une quantité importante de lait sur le marché.

La Fenafils est également un bénéficiaire direct (et un partenaire) du projet. Elle compte 216 membres répartis dans huit régions : Saint-Louis, Matam, Louga, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Kolda et Dakar. Elle a élu en son sein, lors de sa création en 2003, un Comité Directeur composé de 37 membres et a mis en place un Bureau Exécutif de 12 membres. Elle bénéficiera d’appui en équipements (notamment dans les régions), de formations des élus, d’appuis spécifiques et de ressources pour organiser des ateliers et réunions de concertation. Elle sera fortement impliquée dans les actions de promotion et dans la mise en place des fonds à frais partagés destinés aux acteurs de la filière (conseil, formation, matériel de contrôle qualité et équipements de transformation, …).

Les agents du ministère de l’Élevage bénéficieront également de l’appui du projet, notamment en matière de formation aux bonnes pratiques d’hygiène et seront impliqués dans des actions d’échanges et de réflexion sur les enjeux de la filière, les appuis, l’évolution de l’environnement légal et réglementaire.

2025-02-26T19:59:22+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

Accès aux services et structuration des éleveurs laitiers dans le département de Dagana (ASSTEL)

Le projet Asstel a démarré en 2011 et s’est poursuivi jusqu’en 2023 en trois phases de projet de 3 ans. Son objectif était d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des exploitations familiales d’élevage. Il intégrait à la fois des activités d’optimisation de la production laitière, d’accompagnement des activités génératrices de revenus, de mise en place d’AVEC, d’alphabétisation des femmes, d’amélioration de l’offre de service aux éleveurs… Un accent particulier sur l’alimentation et la nutrition des exploitations familiales d’élevage a été intégré dans la troisième phase du projet. Un petit volet alimentation scolaire (distribution de lait caillé subventionné) a aussi été déroulé.

Le projet Asstel (Accès aux services et structuration des éleveurs laitiers dans le département de Dagana) se proposait d’accroître et d’améliorer la production laitière des éleveurs et augmenter ainsi leurs revenus par une meilleure productivité des systèmes d’élevage et un système de collecte efficace et compétitif. Il s’agissait d’assurer img_1701un approvisionnement régulier pour la Laiterie du Berger qui était la seule unité de transformation de taille industrielle à utiliser du lait local dans sa production (le taux d’incorporation a beaucoup varié durant le projet). Par cette voie le projet contribuait aussi à l’amélioration de l’approvisionnement des villes en produits laitiers locaux tout en favorisant les interactions et collaborations entre les acteurs du département de Dagana.

Les objectifs du projet étaient :

  • Accroître et améliorer la production laitière et les revenus des familles par la création des conditions propices à l’évolution des systèmes d’élevage en lien avec les débouchés existant dans la zone, dont la Laiterie du Berger est le principal acheteur.
  • Renforcer les capacités des éleveurs par l’appui à la structuration d’organisations professionnelles
  • Favoriser la concertation et la collaboration entre acteurs, collectivités, services techniques…
  • Accompagner les femmes dans la génération de revenus complémentaires à l’élevage
  • Améliorer les connaissances sur les bonnes pratiques d’hygiène, d’alimentation et de nutrition
  • Mettre en place des classes d’alphabétisation pour les populations
Entre autres résultats, la mise en œuvre du projet Asstel a permis :
  • Le renforcement de capacités techniques et organisationnelles et de gestion en matière d’élevage laitier de plusieurs centaines d’exploitations familiales,
  • La mise en place d’infrastructures de stockage d’aliments concentrés, de fourrage et matériel de collecte,
  • L’accompagnement d’associations villageoises d’épargne et de crédit et d’initiatives économiques avec une priorité d’appui accordée aux femmes et aux jeunes,
  • L’alphabétisation fonctionnelle de plus de 600 femmes .

Fiche projet Asstel 3

http://www.alimenterre.org/ressource/production-laitiere-zone-pastorale-lexperience-cecile-broutin-gret

https://www.facebook.com/laiterieduberger

2025-02-26T21:56:59+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

Gouvernance associative et leadership des organisations d’éleveurs dans le cadre de la sécurité alimentaire (Galo)

L’élevage au Sahel est confronté à de nombreux défis liés à l’impact des changements climatiques, l’instabilité des prix, l’augmentation de la pression foncière, pouvant entraîner une grande insécurité alimentaire des éleveurs en cas de crise. Depuis plus de vingt ans, l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en Savane (APESS) accompagne les éleveurs dans le sens d’une transformation maîtrisée des systèmes d’élevage et a entrepris avec ses 30 000 membres présents dans 13 pays un travail ambitieux de diagnostic de la situation des éleveurs et de prospective. Ce processus a permis de définir une vision de l’avenir de l’élevage à l’horizon 2022 et un plan d’actions sur lequel se base le projet.

Les actions menées en partenariat avec le Gret visent à renforcer la structuration du réseau APESS, promouvoir l’expérimentation, la capitalisation et la valorisation d’innovations techniques et organisationnelles, et permettre aux organisations d’éleveurs d’influer davantage sur les politiques publiques nationales. Il permettra d’agir directement au niveau des exploitations familiales via la formation et un appui aux initiatives individuelles et collectives, mais aussi au niveau des territoires ruraux via la concertation entre acteurs et des actions de plaidoyer politique.

Résultats attendus

  • La structuration en réseau de l’APESS aux différents niveaux (local, régional, national) est renforcée ;
  • Les membres de l’APESS améliorent leurs conditions de vie et leur participation au développement local grâce à un fonds de développement géré par leur organisation ;
  • Des innovations sont mises en œuvre au niveau des filières et des territoires pour améliorer durablement la sécurité des éleveurs et agro-éleveurs en matière de commercialisation et d’accès aux ressources naturelles et foncières ;
  • Des positions communes sont définies par les éleveurs pour influencer et orienter les politiques de l’élevage en faveur de la modernisation des exploitations familiales.
2025-02-21T14:00:50+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

Projet d’Appui aux mini-laiteries

La filière lait local au Sénégal, malgré un cheptel bovin très important, peine à approvisionner le marché local. Les quantités produites sont biens inférieures aux besoins réels et les conditions de conservation ne permettent pas d’assurer l’approvisionnement des zones de consommation. Cela laisse un terrain très propice aux importations. Depuis de nombreuses années, le lait en poudre est l’alternative pour combler le manque. Ce qui enfonce évidement davantage la filière lait locale. Pour valoriser le lait local et surtout le rendre disponible dans les zones de consommation, il faut le transformer pour le conserver au niveau des zones de production. Plusieurs minilaiteries situées non loin des zones de production s’attèlent à cette tache en collectant le lait produit dans les exploitations familiales et en le transformant (en lait fermenté essentiellement).

Le Gret, une ONG internationale, appuie depuis une vingtaine d’années, ces unités de transformation laitières qui s’activent dans la valorisation du lait local. Communément appelées mini-laiteries, leurs capacités de production sont souvent inférieures à 300 litres et emploient moins d’une dizaine de personnes. Cependant elles jouent un rôle déterminant dans la survie de la filière lait locale. En effet, grâce aux mini-laiteries, sur le marché nous pouvons retrouver quelques produits issus du lait local.

WP_20160113_001A travers différents projets (Prolait et Profils, Milky way to development, Galo), le Gret a renforcé les mini-laiteries sur le plan technique, économique, financier, commercial et réglementaire. Le but était d’accompagner les unités dans la création d’une entreprise économiquement viable, fabriquer des produits de qualité en répondant aux attentes du marché, dans le respect de la législation en vigueur dans le pays.

 

Pour cela, plusieurs activités ont été mises en œuvres en collaboration avec les promoteurs, propriétaires, gérants, employés et éleveurs membres des mini-laiteries :

  • Diagnostic des unités : il s’agit d’assister à toutes les étapes de la vie du produit, depuis la traite, la collecte, la transformation, la distribution afin identifier les points à améliorer ;
  • Etude de marché : cette étape est très importante car elle permet de connaitre l’environnement de l’entreprise, de comprendre les attentes des clients et des consommateurs, d’analyser l’offre concurrente, les prix et d’identifier les avantages concurrentiel des réseaux de distribution ;
  • Appui à l’acquisition de matériel  de contrôle du lait et de transformation selon les besoins ;
  • Formations des gérants et/ou propriétaires des laiteries, des éleveurs, des commerçants et des collecteurs
    WP_20151216_001
  • Respect de la réglementation : il s’agit de s’assurer du statut légal de l’entreprise, de l’octroi de l’autorisation de vente et de la conformité du conditionnement à la loi sur l’emballage des produits alimentaires ;
  • Appui commercial : communication sur les produits
  • Suivi pour vérifier le respect des pratiques et la progression de l’entreprise.
2025-02-26T19:59:53+00:0023 janvier 2025|Filière lait, Programmes et projets|5 commentaires

Projet de développement de la filière laitière dans la région de Kolda

Le projet intervient depuis 2001 dans le département avec comme toile de fond l’amélioration de la santé animale de base (campagnes de vaccinations de masse contre des maladies zonales des espèces bovines, ovines et volailles, formation des auxiliaires d’élevage) en partenariat avec les services vétérinaires locaux.

Compte tenu des besoins urgents en lait, le projet a appuyé les producteurs pour une meilleure organisation et une meilleure rentabilité des systèmes de production (lait, viande fumure organique).

Cette intégration agriculture/Elevage, à travers la traction animale, l’enrichissement des sols et le développement des cultures fourragères, constitue sans nul doute un élément incontournable pour la viabilité des actions.
En aviculture les résultats obtenus au sien des exploitations familiales en appuyant les producteurs sur les aspects organisation, santé, l’hygiène, alimentation à travers une augmentation notoire des revenus a prouvé que la viabilité de tout système dépend de son niveau d »organisation et du respect strict des normes de conduite.

Zone d’intervention

Sénégal, Région de Kolda, Département de Vélingara, Communnatés rurales de kandia, Saré-Coly Sallé, Némataba, Paroumba, Linkéring, Wassadou et Commune de Vélingara

AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières) est née en 2004 de la fusion de Vétérinaires sans frontières (VSF) et du Centre international de coopération pour le développement agricole (CICDA).

Association de solidarité internationale, AVSF intervient depuis plus de 30 ans en Amérique Centrale et du Sud, en Asie et en Afrique, pour que les Hommes vivent de la Terre durablement.

 

Plus d’info consulter le site : www.avsf.org

2025-02-21T13:22:03+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

FENAFILS

La FENAFILS (fédération des acteurs de la filière lait local) est une organisation de la société
civile. Elle se définit comme une fédération des acteurs de la filière lait local ouvrant pour le développement des populations sénégalaises par la promotion de la production laitière.

Depuis quelques années la FENAFILS traverse des problèmes de légitimité et de structuration mais aussi de leadership. Elle souhaite devenir une interprofession légale et reconnue par l’Etat et pour cela plusieurs activités ont été réalisées pour recueillir et représenter les attentes des acteurs. Le processus prend cependant beaucoup de temps et la structure est passablement en dormance.

Objectifs

La FENAFILS a pour but de promouvoir le développement durable de la filière lait, d’unir ses membres et défendre leurs intérêts matériels et moraux, de représenter les acteurs de la filière auprès de l’Etat, des partenaires au développement et des institutions financières, de constituer un creuset dynamique de réflexions, de propositions et d’actions sauvegarde de l’environnement et de l’hydraulique pastorale. Il s’agit de développer des réflexes d’hygiène élémentaires chez les éleveurs fournisseurs et transformateurs, de garantir la santé des consommateurs des produits laitiers et dérivés, de développer et valoriser les opportunités d’affaires croissantes par la gestion de la fumure organique à usage multiple produite par le biais de la stabulation.

Missions

  • Mettre à la disposition de ses adhérents les informations techniques et commerciales utiles à la profession ;
  • commanditer des études auprès des spécialistes pour accroître la qualité et la quantité de la production ;
  • Favoriser la coordination de la mise sur marché des productions par ses membres et engager si nécessaire toutes opérations de négociation et/ou de promotion ;
  • La mise en place de mutuelles d’épargne et de crédit ;
  • Œuvre à la modernisation de l’élevage en rapport avec les services techniques compétents par la promotion de la stabulation des vaches laitières, et
  • Capitaliser l’expérience de ses membres.
2025-02-26T18:14:59+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

APESS (Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en Savane)

Présentation et organisation

Créée en 1989 à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, l’APESS est une organisation internationale regroupant des éleveurs d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Sa structuration repose sur plusieurs instances et organes de gouvernance.

Structuration et gouvernance

  • Niveau local : Les membres individuels, issus d’exploitations familiales situées dans des villages

  • Niveau régional : Un ensemble de zones formant une région dans un pays constitue une fédération de zones

  • Niveau national : Les représentants des Bureaux de Régions d’un pays se réunissent et forme le niveau national

  • Conseil d’Administration (CA) : Il est chargé d’initier et de programmer les activités de l’APESS selon les orientations de l’Assemblée Générale. Il veille également à la cohérence entre les actions mises en œuvre et les budgets alloués. Il est composé de :

    • Un Président,
    • Un Premier Vice-président,
    • Un Deuxième Vice-président,
    • Un Secrétaire Général,
    • Trois femmes représentantes des pôles régionaux,
    • Les Présidents des Cellules Nationales de Coordination (CNC).
      Le CA est élu en Assemblée Générale de l’APESS pour un mandat renouvelable de quatre ans.
  • Assemblée Générale de l’APESS : Instance suprême de délibération et d’orientation, elle se réunit tous les deux ans, de manière tournante entre les trois pôles régionaux :

Composante technique et coordination des activités

Pour mettre en œuvre les décisions du Conseil d’Administration, l’APESS s’appuie sur des organes opérationnels :

  • Le Secrétariat Général : Basé à Ouagadougou (Burkina Faso), il assure la coordination générale de l’association, l’administration, l’organisation, l’exécution des décisions, la gestion des partenariats et la représentation juridique.

  • Les Centres Régionaux de Coordination Inter-pays (CRIPA) :
    Ils assurent la coordination des activités sur le terrain

L’ensemble du Secrétariat Général et des CRIPA est placé sous l’autorité du Secrétaire Général de l’APESS, qui fait également office de Secrétaire Exécutif de l’association.

Mission

La mission de APESS est d’accompagner les éleveurs membres dans les orientations suivantes leur Document d’orientation stratégique (DOS). Dès sa constitution l’APESS s’est positionnée comme un acteur de changement au service des éleveurs, orienté résolument vers la modernisation de l’élevage.

Site de l’APESS

 

2025-02-26T17:32:58+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|2 commentaires

ARECAF (Association Régionale des Éleveurs Caprins de Fatick)

Présentation

L’ARECAF a été fondée en 2010 à l’initiative du Conseil Régional de Fatick, dans le cadre d’une coopération décentralisée avec la Région Poitou-Charentes. Son objectif principal est de favoriser le développement socioéconomique de la filière caprine. Plus précisément, elle vise à :

  • Représenter et défendre les intérêts des éleveurs caprins.
  • Encourager le dialogue, la concertation et les échanges entre les acteurs de la filière.
  • Renforcer les compétences des éleveurs.
  • Mobiliser des partenaires pour obtenir des ressources humaines et financières en faveur du développement de la filière caprine.

À sa création, l’association comptait 26 groupements caprins villageois. Aujourd’hui, elle regroupe 45 groupements villageois et 7 chèvreries individuelles, soit environ 1 500 éleveurs répartis dans toute la région de Fatick.

Actions et réalisations

Soutien aux éleveurs

  • Approvisionnement en semences fourragères (40 hectares) et aliments pour bétail (10 tonnes).
  • Création de pharmacies vétérinaires avec des packs de médicaments d’une valeur de 25 000 FCFA.
  • Reboisement de 15 hectares avec des espèces fourragères.
  • Aide financière pour l’achat de boucs reproducteurs (20 000 FCFA) et participation aux campagnes d’insémination artificielle caprine du Programme d’Amélioration de la Filière Caprine (PAFC).

Formation et accompagnement

  • Sessions de formation en santé animale, transformation laitière, hygiène de traite et gestion associative (plus de 60 participants).
  • Apprentissage des techniques d’élagage des espèces fourragères.
  • Organisation de la première Foire Caprine de Fatick en janvier 2012, réunissant une centaine d’éleveurs et mettant en avant des concours de produits laitiers (yaourts et fromages) ainsi que d’élevage (boucs et chèvres, races locales et métisses).

Développement et valorisation

  • Mise en place de laiteries et fromageries pour transformer le lait de chèvre et de vache.
  • Soutien au développement des chèvreries individuelles, avec le financement de six porteurs de projet en 2014 grâce aux Bourses Tremplin Emploi du Conseil Régional de Fatick.
2025-02-26T17:07:17+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|3 commentaires

Politiques de développement de la filière lait

DSC00058-9b558La Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale qui a été promulguée le 4 juin 2004 reconnaît, pour la première fois, l’élevage comme une forme de mise en valeur durable des terres.

La définition et la mise en oeuvre de la politique gouvernementale relèvent du ministère de l’élevage qui a élaboré en avril 2005 une lettre de politique de développement de l’élevage (LPDE), articulée autour de 3 axes stratégiques :

  • assainissement de l’environnement de la production pour l’amélioration de la compétitivité par le renforcement de la sécurité sanitaire des aliments et de la protection zoo-sanitaire, le renforcement de la prophylaxie médicale du cheptel, la modernisation des circuits de commercialisation et de distribution ;
  • intensification de la production à travers la création de fermes privées modernes (FPM) grâce à la mise en place d’un Fonds d’appui à la stabulation (FONSTAB) et de Centres d’impulsion pour la modernisation de l’élevage (CIMELS) ;
  • sécurisation de l’élevage pastoral, basée sur l’amélioration de la gestion de l’espace, le renforcement des infrastructures pastorales, le renforcement des capacités des éleveurs, l’amélioration de l’accès au crédit entre autres. Cette nouvelle LPDE a conduit à la mise en place d’un nouveau Plan National de Développement de l’Elevage (PNDE).

Le Sénégal n’a pas défini de véritable politique laitière. Pour tout ce qui touche au développement agricole, il faut se référer à la GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance) lancée en 2007 par le président WADE qui vise principalement une importante augmentation de production des cultures céréalières et vivrières. Le volet élevage de la Goana met l’accent sur le développement des potentialités locales à travers le Programme national de développement de la filière laitière (Prodelait), qui vise notamment à prolonger les actions déjà menées depuis de nombreuses années dans le domaine de l’amélioration génétique (insémination artificielle). Les axes composantes du programme sont :

  • Acquisition d’animaux et d’équipements de laiteries
  • Logistique de collecte et de transformation du lait
  • Semences fourragères
  • Conception et implantation de fermes laitières et laiteries
  • Appui à la distribution des produits laitiers
  • Renforcement des capacités des acteurs de la filière lait

Pour appuyer la modernisation et l’intensification des productions animales, le ministère de l’élevage a créé le FONSTAB (Fonds d’appui à la Stabulation).

Le Fonstab est, en particulier, destiné à faciliter le financement de certaines activités (à travers l’octroi de crédits), notamment la réalisation d’infrastructures respectant les normes modernes d’élevage, l’acquisition d’équipements de production, de transformation, de conditionnement et de commercialisation des produits animaux.

Il vise également à appuyer la pratique de cultures fourragères, l’acquisition d’intrants et de facteurs de production pour les animaux en stabulation et la modernisation des pratiques. Enfin il prévoir le financement de l’installation d’unités artisanales, semi-industrielles et industrielles de modernisation et d’intensification des techniques de production animale. Il couvre toutes les régions du Sénégal et est destiné aux porteurs de projets.

2025-02-21T12:53:01+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Le Ministère de l’élevage et des productions animales

La définition et la mise en œuvre de la politique gouvernementale relèvent du Ministère de l’Élevage et des productions animales.

Le Ministère de l’Élevage et des productions animales est organisé autour de trois directions :

  • Direction de l’Elevage ;
  • Direction de l’Elevage équin ;
  • Direction des Services vétérinaires

Le Centre national de formation des techniciens de l’élevage et des industries animales (CNFTEIA), le Centre de perfectionnement des éleveurs (CPE), ainsi que l’Ordre des vétérinaires, dépendent également de ce ministère.

Le Bureau du lait est rattaché à la direction de l’Élevage. Il est l’interlocuteur privilégié des projets de développement de la filière lait.

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2025-02-21T12:50:51+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|2 commentaires

Règlementation autour de la filière lait

422568_H10_175_0401-7267cPlusieurs normes sénégalaises portent sur des produits laitiers (lait en poudre, lait fermentés, lait cru, lait pasteurisé, lait stérilisé, yaourt, laits concentrés) mais elles ne sont pas obligatoires en raison de l’absence de décrets d’application, et souvent anciennes et inadaptées.

Cela amène certains laboratoires à ne pas les utiliser comme référence pour l’analyse des produits laitiers. Les résultats de ces analyses (y compris celles réalisées pour l’autorisation FRA de mise en marché des produits) aboutissent parfois à des conclusions de non-conformité alors qu’ils ne se réfèrent donc pas toujours aux mêmes textes. Une révision des normes est donc nécessaire.
Les activités de production, de transformation et de commerce des produits laitiers doivent prendre en compte les textes législatifs de portée générale (contrôle des produits alimentaire, code d’hygiène, emballage) et des textes spécifiques, notamment le décret n?69-891 du 25 juillet 1969. (Législation sur les produits laitiers au Sénégal).

Ce texte est ancien et comprends des aspects réglementaires qui ne sont pas adaptés au contexte actuel des petites unités de transformation du lait (par exemple la nécessité que les appareils de pasteurisation soient munis d’enregistreurs de températures dont les graphiques doivent être conservés pendant 6 mois alors que la pasteurisation est réalisée dans les minilaiteries dans des marmites). Ceci explique qu’il ne soit que partiellement appliqué sans que les servi-ces de contrôle n’interviennent. Ce texte n’en demeure pas moins le texte de référence pour le secteur.

Les entreprises doivent absolument obtenir pour tous leurs produits emballés l’autorisation de vente , appelée Autorisation FRA et la norme Codex sur Norme générale pour l’étiquetage de denrées alimentaires préemballées au Sénégal dont l’application a été rendue obligatoire par décret en 2005.

Pour aller plus loin document1 et document2

2025-02-21T12:59:28+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Principales Institutions de la filière lait au Sénégal

Plusieurs structures sont concernées par le contrôle de la transformation et de la commercialisation des denrées alimentaires au Sénégal.

Il s’agit notamment du ministère du Commerce, du ministère de l’Élevage, du ministère de la Santé et de la Prévention médicale, du ministère de la Prévention, de l’Hygiène publique et l’Assainissement, du ministère de l’Industrie et de l’Artisanat, du ministère de l’Économie et des Finances.
Des structures privées et publiques interviennent indirectement à travers la réalisation d’analyses microbiologiques pour les ministères, dans le cadre d’autocontrôles réalisés par des industries ou programmes de recherches et études.

Le tableau ci-dessous précise le rôle de chaque structure.

 

Ministère du Commerce Direction du commerce intérieur Division consommation et qualité (DCQ)

Laboratoire DCI

Commission de contrôle des produits alimentaires (CCPA)

 

DCQ : contrôle avant la mise en circulation et délivre sur présentation d’échantillons (vérification des mentions sur le sachet en français) et d’analyses l’autorisation de mise à la consommation et l’autorisation de fabriquer pour les produits locaux (autorisation FRA) pour les produits locaux et l’autorisation de mise en vente pour les produits importés (DIPA : déclaration d’importation des produits alimentaires).Surveillance dans le circuit de distribution (vérification par rapport aux critères précisés dans l’autorisation de vente).
Ministère de la Santé et de la Prévention Direction de la santé Division de l’alimentation de la nutrition et de la suivie de l’enfant

Direction de l’hygiène publique

Comité national du Codex alimentarius

Contrôle sanitaire aux frontières. Élaboration et mise en œuvre de la politique de santé en matière d’hygiène. Promotion des règles d’hygiène auprès des populations.

Elaboration et contrôle de l’application de la réglementation en matière d’hygiène.

Ministère de la Prévention, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement Direction de l’Hygiène publique Éducation des populations en matière d’hygiène et de salubrité. Veiller au respect et à l’exécution de la législation en matière d’hygiène. Surveillance aux frontières et contrôle de la circulation des personnes en matière d’hygiène.

Recherche et constatation des infractions en matière d’hygiène (pas de répression).

Prophylaxie des épidémies et des endémies.

Promotion de technologies appropriées en matière d’hygiène.

Laboratoire SNH Pas de capacités d’analyses physico-chimiques et microbiologiques actuellement
Brigades régionales et sous-brigades d’hygiène Adéquation des locaux, certification de salubrité Certificat visite et contre-visite pour les vendeurs Contrôle au niveau des entreprises, des lieux de ventes, des restaurants, des boutiques et alimentation de rue
Ministère de l’Élevage, Direction de l’élevage, Division hygiène publique vétérinaire Contrôle des denrées d’origine animale (lait, viande, œufs, miel)
Inspections régionales des services vétérinaires Santé animale (supervision de la prophylaxie médicale des animaux assurée par les vétérinaires privés, déclaration de maladies à l’autorité administrative, surveillance épidémiologique des maladies légalement contagieuses, contrôle des interventions des vétérinaires privés).Inspection sanitaire des denrées alimentaires d’origine animale (viande, lait, miel œufs, etc.) aux lieux de production et de vente.
Service sanitaire port et aéroport Certificat sanitaire de salubrité à l’importation/exportation (analyses microbiologiques systématique pour la viande)
Postes vétérinaires Recherche, réseau épidémiologie
Ministère de l’Économie et des Finances, Direction générale des douanes (COTECNA, Postes de douane) Contrôle documentaire, certificats d’origine, de provenance, et certificat sanitaire des produits importés, DIPA
Autres laboratoires publics Laboratoire d’hygiène et industrie des denrées alimentaires d’origine animale (HIDAOA)Laboratoire d’analyses et d’essais (LAE-ESP/UCAD) Actions indirectes par analyses de produits laitiers et eau
Laboratoires privés Institut Pasteur (laboratoire de sécurité alimentaire et d’hygiène alimentaire)Laboratoire d’essai et de contrôle de produits industriels (LEPI) Actions indirectes par analyses de produits laitiers et eau

 

2025-02-21T12:54:04+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

DINFEL

Présentation

Créé le 2 août 2002 à Louga, à la suite d’un forum organisé par les éleveurs, le DINFEL est une association régie par la loi 1901.

L’organisation regroupe 20 000 membres réparties dans les 11 régions du Sénégal. Ses adhérentes sont issues de divers métiers liés à l’élevage : éleveuses, tanneuses, avicultrices, apicultrices, transformatrices de lait, etc. Chaque région est représentée par un Directoire Régional (association ou GIE) intégré au Directoire National. Depuis 2003, le DINFEL s’est spécialisé dans la collecte, transformation et distribution des produits laitiers, tout en restant actif dans d’autres secteurs liés à l’élevage.

Missions et objectifs

Le DINFEL a pour mission de promouvoir les femmes dans le secteur de l’élevage, en tenant compte de leur vulnérabilité. Ses objectifs incluent :

  • Renforcer les capacités des femmes en élevage à travers des formations.
  • Représenter les femmes en élevage auprès des institutions partenaires et des plateformes.
  • Soutenir le développement institutionnel et organisationnel des structures de base.
  • Informer et sensibiliser les femmes sur les enjeux du secteur.

De manière plus spécifique, le DINFEL œuvre pour :

  • Faciliter l’accès au crédit et promouvoir l’alphabétisation fonctionnelle.
  • Développer le marketing et la promotion des produits d’élevage.
  • Fournir des équipements visant à alléger le travail des femmes et réduire les risques liés à leurs activités.
  • Créer des bases de données pour structurer et améliorer la filière.
  • Former les membres en gestion, économie, équipement collectif et plaidoyer.

Site internet de DINFEL

 

 

CINAFILS

Le CINAFIL (Comité Interprofessionnel National de la Filière Lait Local) est l’une des instances de la FENAFILS. Il a pour mission de promouvoir le développement de la filière lait local dans sa zone d’intervention (Kolda, Vélingara, Tambacounda). Son plan stratégique et d’actions repose sur cinq axes prioritaires :

  1. Améliorer l’alimentation du bétail et l’hydraulique pastorale.
  2. Renforcer le suivi sanitaire du cheptel.
  3. Structurer et renforcer les capacités des acteurs, notamment par un meilleur accès aux équipements.
  4. Optimiser la production, la transformation et la commercialisation du lait.
  5. Développer des solutions adaptées aux défis de la filière.

Le développement des ceintures laitières a engendré un besoin d’organisation des acteurs de la filière, auquel les structures techniques ont tenté de répondre. Entre 2004 et 2005, en collaboration avec le pôle de services (SODEFITEX, AVSF, ISRA et plus récemment l’ANCAR), et avec le soutien du Bureau d’Appui à la Coopération Suisse, le CINAFIL a initié la création :

  • d’unions de GIE,
  • de fédérations d’unions de producteurs laitiers,
  • de cadres de concertation,
  • ainsi que d’une interprofession regroupant producteurs, transformateurs, collecteurs-livreurs et RTPA : le Comité Interprofessionnel National de la Filière Lait Local (CINAFIL)

Ses secteurs d’intervention sont :

  • Production
  • Transport
  • Transformation et commercialisation du lait
  • Santé animale
  • Micro-crédit
  • Formations
2025-02-26T18:19:27+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|2 commentaires
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