Les filières

La Fédération Nationale pour l’Agriculture Biologique (FENAB)

La Fédération Nationale pour l’Agriculture Biologique (FENAB) a été créée en mars 2008 pour promouvoir l’agriculture biologique et écologique au Sénégal. Elle regroupe une diversité d’acteurs, dont des organisations de producteurs, des transformateurs, des vendeurs, des consommateurs et des organisations d’appui, tous engagés pour le développement de ce secteur durable. La FENAB rassemble six organisations d’appui, notamment Enda Pronat, Agrecol Afrique, et Green Sénégal, ainsi que 18 organisations de producteurs.

L’objectif principal de la FENAB est de diffuser et généraliser les pratiques agricoles biologiques et soutientles initiatives en faveur de l’agriculture écologique. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de répondre aux défis de la sécurité alimentaire et de promouvoir des pratiques agricoles durables. Grâce à son réseau et à ses partenariats, la FENAB appui à l’orientation de la politique agricole au Sénégal et dans la promotion de l’agriculture biologique comme levier pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.

Le FENAB coordonne la plate-forme Nationale Ecologique Biologique (PNAEB) crée 2014 suite à une initiative Continentale sur la promotion de l’agriculture écologique biologique en Afrique. Elle regroupe plus de 200 organisations réparties sur les quatre zones agroécologiques du Sénégal. Il s’agit d’un espace de coopération multiacteurs entre les organisations de la société civile, le gouvernement et les partenaires internationaux, afin de renforcer les initiatives en faveur de l’agriculture écologique.

La PNAEB est présidée par le Ministère de l’Agriculture, de l’Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire (MAERSA) à travers la Direction de la Protection des Végétaux (DPV), et le Secrétariat Général est assuré par le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR).

Site de la FNAB

Site de la PNAEB

Association pour la Promotion et la Responsabilisation des Acteurs de la Pêche Artisanale Maritime (APRAPAM)

L’association APRAPAM reconnait que les communautés de pêche artisanale constituent un pilier social et culturel au Sénégal.

Cette association a pour but :

  • d’unir les membres animés d’un même idéal lié à une pêche artisanale raisonnée et durable et créer entre eux des liens d’entente et de solidarité
  • d’aider les opérateurs de la pêche artisanale à améliorer leurs conditions de vie en rapport avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) notamment :
  1. la lutte contre la faim et la pauvreté
  2. l’amélioration des conditions de santé et de travail
  3. l’amélioration des revenus par le développement de micros entreprises et d’activités génératrices de revenus
  4. la promotion de systèmes alternatifs de financements
  5. l’alphabétisation des pêcheurs pour accéder aux NTI
  6. la promotion de la bonne gouvernance et de l’équité des genres dans les organisations de professionnels
  • de développer chez les acteurs de la pêche artisanale le réflexe et les aptitudes de protection et préservation de l’environnement en général, marin côtier en particulier, la gestion durable des ressources halieutiques et aquacoles principalement dans les domaines suivants :
  1. la cogestion des ressources halieutiques et aquacoles
  2. la pêche responsable et la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée
  3. le repos biologique, la création d’Aires Marines Protégées (AMP) et d’Aires Marines Communautaires (AMC), des zones protégées (ZP), de Récifs Artificiels

L’APRAPAM défend les intérêts matériels et moraux de ses membres ; ce rôle doit se faire en partenariat avec le gouvernement et les institutions nationales et internationales ; l’association s’implique dans la définition des politiques pour une pêche responsable et durable qui contribue à la lutte contre la pauvreté mais également pour une meilleure amélioration des conditions de travail des acteurs et leur implication et responsabilisation dans la prise de décision ; la pêche artisanale est reconnue comme un moteur du développement économique au Sénégal et un secteur d’investissement prioritaire pour la sécurité alimentaire et l’emploi des couches vulnérables (femmes et jeunes).

Visiter leur site ici

Programme National d’Investissement Agricole pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (PNIASAN)

Le volet élevage du Programme National d’Investissement Agricole pour la Sécurité Alimentaire et la Nutrition (PNIASAN) vise à renforcer la contribution de l’élevage à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Sénégal. Il s’articule autour de plusieurs axes stratégiques, notamment l’amélioration de la productivité animale, le développement des infrastructures d’élevage, la valorisation des produits animaux et le renforcement des capacités des acteurs de la filière. Le programme met l’accent sur la promotion de chaînes de valeur résilientes et durables, en intégrant des approches innovantes pour faire face aux défis climatiques et économiques. Il encourage également la participation active des femmes et des jeunes dans les activités d’élevage, contribuant ainsi à la réduction de la pauvreté et à l’autonomisation des populations rurales. Le PNIASAN, à travers son volet élevage, s’aligne sur les orientations de la LOASP et du PNDE, assurant une cohérence dans les politiques de développement du secteur agro-sylvo-pastoral au Sénégal.

2025-02-21T18:18:39+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Institutions et politiques|0 commentaires

Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP)

La Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP), promulguée en 2004, constitue le cadre stratégique du développement agricole au Sénégal pour une période de 20 ans. Elle vise la modernisation des exploitations agricoles familiales et la promotion de l’entrepreneuriat agricole et rural. Les objectifs principaux de la LOASP incluent l’amélioration des conditions de vie en milieu rural, la protection de l’environnement et la gestion durable des ressources naturelles. Elle promeut également la diversification des productions, la régulation des marchés et la réforme foncière. La LOASP repose sur des principes directeurs tels que l’efficacité économique, l’équité sociale, la durabilité environnementale, la décentralisation et la solidarité. Elle sert de référence pour l’élaboration et la mise en œuvre de programmes opérationnels, tels que le Programme National de Développement Agricole (PNDA) et le Plan National de Développement de l’Élevage (PNDE). En 2024, des consultations citoyennes ont été initiées pour évaluer et actualiser la LOASP, afin de l’adapter aux nouveaux défis du secteur agro-sylvo-pastoral.

2025-02-21T18:21:35+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Institutions et politiques|0 commentaires

Programme National de Développement de l’Élevage (PNDE)

Le Programme National de Développement de l’Élevage (PNDE) est une initiative sénégalaise visant à accroître durablement la productivité et la compétitivité du secteur de l’élevage. Aligné sur les objectifs de la Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale (LOASP), le PNDE met l’accent sur l’amélioration des infrastructures, la modernisation des techniques d’élevage et le renforcement des capacités des acteurs de la filière. Il promeut également la diversification des productions animales et l’intégration des filières pour mieux répondre aux exigences du marché. En favorisant une approche participative, le PNDE implique les éleveurs, les organisations professionnelles et les partenaires au développement dans la mise en œuvre de ses programmes. Cette démarche vise à assurer une meilleure coordination des actions et à garantir la durabilité des interventions. Le PNDE s’inscrit ainsi dans une vision globale de développement rural, contribuant à la sécurité alimentaire, à la réduction de la pauvreté et à la création d’emplois dans les zones rurales du Sénégal.

2025-02-21T18:23:16+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Institutions et politiques|0 commentaires

Projet de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal (PDMAS)

Il s’agit du volet Elevage du Projet de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal.
La sous composante intitulée «Développement des marchés de produits d’élevage» fait partie de la
première composante du Projet de Développement des Marchés Agricoles du Sénégal du PDMAS. Elle
a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité sanitaire des produits et denrées d’origine
animale proposée aux consommateurs, la modernisation des chaînes d’approvisionnement de la Filière
Viande Rouge (FVR) et de la Filière Volailles (FVO), la promotion du partenariat public – privé pour le
développement des filières animales (concertation et dialogue entre acteurs).

2025-02-21T19:34:01+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Projets et programmes|0 commentaires

Projet de Développement de l’Elevage au Sénégal Oriental et en Haute Casamance (PDESOC)

Le Projet de Développement de l’Elevage au Sénégal Oriental et en Haute Casamance (PDESOC),
d’une durée de quatre années est financé par la Banque Islamique de Développement (BID), la BADEA
et le Gouvernement du Sénégal. Sa zone d’intervention couvre les Départements de Bakel,
Tambacounda, Goudiry, Koumpentoum, Kolda, Vélingara, Médina Yoro Foula, Kédougou, Saraya et
Salémata. Son coût global est estimé à 9, 86milliards de francs CFA sur une période de cinq ans (2011-
2015). L’objectif global du projet est de contribuer à réduire la pauvreté et améliorer la sécurité
alimentaire, par une gestion durable des ressources naturelles, la contribution au développement de
l’élevage par la mise en œuvre de systèmes de production performants.

2025-02-21T18:50:22+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Projets et programmes|0 commentaires

Projet Lait AVSF

Le Projet de développement de la filière laitière dans la Région de Kolda mis en place par l’ONG
Agronomes et Vétérinaires Sans Frontière (AVSF) est mis en œuvre depuis 2001. Il vise l’amélioration
de la santé animale et l’appui aux producteurs pour une meilleure organisation et une meilleure
rentabilité des systèmes de production (lait, viande, fumure organique, etc.). Les objectifs du projet
sont l’amélioration du service de proximité en santé animale, l’intensification de l’intégration
agriculture/élevage par la formation et la démonstration pratique, la dynamisation et le renforcement
des filières de production animale, l’appui à l’organisation de la profession d’éleveur, la valorisation et
la gestion durable des ressources naturelles. Ses zones d’intervention sont les Régions de Kolda,
Sédhiou et plus récemment Matam.

2025-02-21T18:55:51+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Projets et programmes|0 commentaires

Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA)

Le programme Spécial d’Insémination Artificielle mis en place dans le cadre de la Grande Offensive
Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA) de 2008 à 2011, a permis d’inséminer 107 159
42 vaches dans le cadre du Programme de Développement de la Filière Laitière Locale (PRODELAIT). Le
coût global du programme est estimé à 8, 5 milliards de FCFA pour une durée de cinq ans sur la
période 2011-2015.

2025-02-21T19:17:11+00:0026 janvier 2025|Filière lait, Programmes et projets|0 commentaires

Programme Equipement du Monde Rural (PEMR)

Le volet «Elevage» du Programme Equipement du Monde Rural (PEMR) vise à renforcer les capacités
des acteurs à travers les OPE du Secteur, en vue d’assurer le développement de pratiques modernes
de production, à travers l’acquisition d’équipements et de matériels de production et transformation.
Son coût global est de 1,6 milliards de FCFA sur une période de cinq ans (2011 à 2015).

 

2025-02-21T19:29:15+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Projets et programmes|0 commentaires

Fonds d’Appui à la Stabulation (FONSTAB)

Le Fonds d’Appui à la Stabulation (FONSTAB) est un fonds stratégique dont la vocation est d’améliorer
durablement les productions animales au Sénégal, par la facilitation de l’accès aux financements pour
les éleveurs. Pour un coût global 2, 6milliards de FCFA sur cinq ans (PNDE, 2011). Les financements
du FONSTAB sont à tous les acteurs du secteur de l’élevage

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2025-02-21T19:32:06+00:0026 janvier 2025|Filière viande, Projets et programmes|0 commentaires

Directoire national des femmes en élevage (Dinfel)

Le Dinfel met en avant le rôle des femmes dans la filière élevage, notamment en aviculture. Il soutient l’autonomisation économique des femmes en leur offrant des formations adaptées, en facilitant leur accès aux financements et en valorisant leurs produits sur le marché. Le directoire milite pour une reconnaissance accrue des femmes dans le secteur, notamment par le biais de partenariats avec des ONG et des institutions publiques. Le Dinfel organise régulièrement des campagnes pour promouvoir les opportunités offertes par l’aviculture aux femmes, en particulier dans les zones rurales.

2025-01-25T00:04:43+00:0025 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière viande|0 commentaires

Interprofession avicole du Sénégal (IPAS)

Créée en 2013, l’Ipas est l’interprofession qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière avicole au Sénégal, des éleveurs aux transformateurs, en passant par les commerçants et les distributeurs. Son rôle principal est de promouvoir la filière avicole et d’assurer une coordination efficace entre les différents maillons. L’Ipas intervient notamment dans la structuration du secteur, la définition des normes de qualité, et le plaidoyer auprès des autorités pour l’adoption de politiques favorables au développement de l’aviculture. Depuis sa création, l’organisation a permis de renforcer la compétitivité de la filière face aux importations, notamment grâce à des programmes de formation et de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’élevage et de commercialisation. L’Ipas joue également un rôle clé dans l’organisation de foires avicoles et la facilitation de l’accès des producteurs au financement et aux intrants.

Les membres de l’IPAS sont :
F.A.F.A (Fédération des Acteurs de la Filière Avicole), U.N.P.S (Union Nationale des Prébendiers du Sénégal), U.N.A.F.A (Union Nationale des Acteurs de la Filière Avicole), COTAVI (Collectif des Techniciens Avicoles), U.N.A.P.S (Union Nationale des Accouveurs Professionnel du Sénégal), DINFEL (Directoire Nationale des Femmes en Elevage), AGP (Association des Grands Producteurs)
2025-02-21T17:52:51+00:0024 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière viande|0 commentaires

Fédération des acteurs de la filière avicole (FAFA)

Créée en 2002, la FAFA a été l’une des premières organisations structurantes du secteur avicole au Sénégal. Elle regroupe les petits et moyens producteurs ainsi que les commerçants de produits avicoles. Son objectif est de défendre les intérêts des acteurs, de promouvoir une production avicole locale durable, et de renforcer la sécurité alimentaire nationale. La FAFA travaille également à l’autonomisation des éleveurs en facilitant leur accès aux intrants, aux équipements modernes et au financement. À travers des initiatives locales, elle accompagne les éleveurs dans l’amélioration des performances des élevages et la gestion des risques sanitaires. En collaboration avec d’autres organisations professionnelles, la FAFA plaide pour des politiques publiques favorisant la protection des producteurs locaux contre les importations.

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2025-02-21T17:59:41+00:0024 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière viande|0 commentaires

Association Nationale des Professionnels de la Viande et du Bétail du Sénégal (ANPROVBS)

L’Association Nationale des Professionnels de la Viande et du Bétail du Sénégal (ANPROVBS) se distingue par son engagement à professionnaliser le métier de la boucherie. L’ANPROVBS plaide pour une meilleure structuration du secteur, mettant en avant la nécessité de former les acteurs aux bonnes pratiques d’hygiène et de gestion. Cette initiative vise à améliorer la qualité des produits carnés offerts aux consommateurs sénégalais et à renforcer la compétitivité de la filière sur le marché national et international.

En apprendre plus sur l’ANPROVBS sur le site Agropasteur

2025-02-21T18:06:07+00:0024 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière viande|0 commentaires

Principaux acteurs de la filière viande

Selon le système de production d’élevage, les acteurs rencontrés sont différents. Dans l’élevage traditionnel, il y a peu d’intervenants. La production est familiale avec une reproduction de la volaille naturelle et sans grand contrôle. La nourriture est généralement constituée de restes des repas de famille ou d’issus de meunerie. Ce sont essentiellement les femmes et les enfants qui s’occupent de la production et de la commercialisation.

Dans l’élevage moderne par contre il y a plus d’acteurs (voir figure 11) dont :

  • Les fournisseurs d’intrants : maillon extrêmement important, ils approvisionnent les provendiers en ingrédients nécessaires pour la fabrication d’aliments pour la production de poussins d’un jour.
  • Les acteurs de l’appui conseil et du service procurent des conseils en matière de bonnes pratiques d’élevage, de santé animale, d’alimentation… Ils fournissent également des intrants vétérinaires notamment.
  • Les provendiers : fournissent l’aliment de volaille nécessaire à la croissance des sujets. Cinq acteurs principaux se partagent ce marché : SEDIMA, NMA Sanders, FKS, PRODAS, AVISEN. SEDIMA est leader dans ce domaine et est en situation qui peut être qualifiée d’oligopole.
  • Les accouveurs : ils produisent et fournissent des poussins d’un jour aux producteurs. Les principaux accouveurs sont : SEDIMA, CAMAF, CAM, PRODAS, AVIPROD, AVIVET, SENAV, SEDPA.
  • Les fournisseurs de matériaux et équipements : ils peuvent être locaux ou importés. Ils approvisionnent les producteurs en mangeoires, abreuvoirs, plateaux de démarrage, alvéoles, lunettes, cages de transferts…
  • Les producteurs : ce sont les fournisseurs de produits avicoles aux transformateurs, distributeurs et consommateurs. On distingue les producteurs de poulet de chair, les producteurs d’œuf de consommation et ceux qui pratiquent les deux activités.
  • Les transformateurs : assurent l’abattage, le déplumage et le cas échéant la découpe de la volaille. Ce service peut être intégré à la ferme mais est surtout réalisé par des structures indépendantes généralement informelles.
  • Les Banabanas : ce sont des commerçants qui se fournissent directement auprès des fermes et assurent la distribution. Ils connaissent bien le marché et sont très utiles aux producteurs.
  • Les grossistes : traitent directement avec les banabanas. Ils sont l’interface entre les banabanas et les détaillants.
  • Les détaillants : ce sont des intermédiaires entre les grossistes/banabanas et les consommateurs. Ils sont le plus souvent dans les marchés urbains et au niveau des quartiers. Ils contournent parfois les grossistes en traitant directement avec les banabanas.
2025-02-21T18:08:20+00:0024 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière viande|0 commentaires

Projet Pêche Durable et Transparente (PDUT)

Le projet Pêche Durable et Transparente (PDUT), lancé par la Coalition Nationale pour la Pêche Durable (CONAPED), vise à promouvoir une gestion durable, transparente et inclusive des ressources halieutiques au Sénégal, avec une perspective à long terme jusqu’en 2030. Son objectif est de préserver la pêche comme source essentielle de revenus pour des millions de Sénégalais et d’assurer la souveraineté alimentaire grâce à une consommation durable de poisson.

Le PDUT servira de cadre pour regrouper tous les acteurs de la pêche artisanale, industrielle et continentale, favorisant ainsi une meilleure coordination et collaboration avec les pouvoirs publics. Avec un budget de 59 millions de FCFA, il ambitionne de relever les défis du secteur et de garantir la pérennité des métiers de la pêche. Le ministère de la Pêche soutient cette initiative, qui s’inscrit comme une réponse pertinente aux problèmes affectant ce secteur clé de l’économie sénégalaise.

– Source APS –

2025-02-21T12:05:17+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Programme d’observateur des pêches du ministère de la Direction de la Protection et la Surveillance des Pêches

Le programme d’observateur des pêches, mis en place par le Sénégal en 1982 dans le cadre de la coopération canadienne, vise à assurer une gestion durable des ressources halieutiques, conformément à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer. Les observateurs, recrutés par le ministère de la pêche, contrôlent les activités des navires en ce qui concerne les engins, les zones, et les captures. Depuis 2015, leur présence est obligatoire sur les navires étrangers et sur certains navires thoniers sénégalais pour répondre aux exigences internationales.

La surveillance des débarquements est menée par la Division Inspection et Contrôle de la DPSP (Direction Protection et la Surveillance des Pêches). Ces inspections, effectuées dans les ports et les sites de transformation artisanale, garantissent la conformité des captures à la réglementation en vigueur. De plus, un certificat de capture institué en 2010 permet de tracer les produits halieutiques et de certifier leur conformité aux normes européennes.

Pour la sécurité en mer des pêcheurs artisanaux, la Division de la Sécurité de la Pêche Artisanale mène diverses actions, notamment un programme de géolocalisation des pirogues, en phase de test avec 271 balises. Ce programme vise à réduire les accidents et les pertes humaines en mer. En complément, un programme de gilets de sauvetage subventionnés a permis de distribuer 20 000 gilets pour renforcer la sécurité des pêcheurs.

La sensibilisation et la formation des pêcheurs sur les risques marins, le respect des consignes météorologiques et l’utilisation des équipements de sécurité sont également renforcées grâce aux campagnes menées par les brigades de surveillance participative et les radios communautaires.

Ces initiatives visent à garantir une exploitation durable des ressources tout en améliorant la sécurité et les conditions de travail des pêcheurs artisanaux.

– Source DPSP –

2025-02-21T11:45:42+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Projet de Construction de quais de pêche améliorés dans le département de Mbour

Le Projet initié par la JICA (Japan international cooperation agency) a pour objectif de construire deux (2) quais de pêches améliorés afin d’assurer une distribution stable des produits issus de la pêche artisanale et destinés à l’exportation. En effet, système de management de la qualité mis en place dans ces quais contribuerait au développement de l’exportation des produits halieutiques sénégalais et permettrait aux acteurs de la pêche à Mbour & Joal, de travailler dans un environnement sain qui répond aux normes des marchés internationaux. A cet effet, une forte valeur ajoutée serait attribuée aux produits halieutiques issus de cette zone ce qui boosterait la filière pêche qui est l’activité dominante dans cette localité. Ce projet d’un montant de 12 millions de dollars US entre dans le cadre de la coopération financière non-remboursable entre le Japon et le Sénégal.

2025-02-21T11:42:47+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

COPAO appuyé par la JICA

Le Projet de Renforcement Tripartie de Capacités des Acteurs pour la Cogestion des Pêcheries au niveau sous régional en République du Sénégal ou COPAO a été lancé avec l’appui de la JICA (Japan international cooperation agency) afin de prolonger cette expérience sénégalaise de renforcement et consolidation de son dispositif de gestion de ses ressources halieutiques , mais aussi d’étendre ces bonnes pratiques de la cogestion dans Les pays de la commission sous régionale des pêches (CSRP)

Compte tenu de l’importance du secteur de la pêche et de l’aquaculture dans l’économie sénégalaise, un conseiller technique de la JICA est affecté au cabinet du Ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime pour appuyer le ministère dans la mise en œuvre de ses politiques de pêche déclinées dans la Lettre de Politique Sectorielle pour le développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSDPA) et promouvoir la pêche durable. Il a aussi pour mission de pérenniser les résultats acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et le Japon, par le partage des expériences japonaises en matière de cogestion et de lutte contre la pêche illicite non règlementée et non déclarée.

– Source JICA –

2025-02-21T11:40:57+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Programme EAF- Nansen de la Direction de la Pêche Maritime et la FAO

En 2021 la Direction de la Pêche Maritime et le programme FAO EAF -Nansen ont signé un protocole d’accord pour élaborer un plan d’aménagement des pêcheries ciblant les stocks partagés de sardinelles en Afrique de l’Ouest. Ce plan d’aménagement des pêcheries de sardinelles est en cours de finalisation. La nouvelle du Programme EAF Nansen va permettre de soutenir la mise en œuvre de ce plan au niveau national et de renforcer la collaboration au niveau régional, en impliquant la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie et le Comité des Pêches pour l’Atlantique Centre Est et la Commission Sous-Régionale des Pêches.

Le programme EAF-Nansen est un partenariat de longue date entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Norvège, exécuté en étroite collaboration avec l’Institut norvégien de recherche marine (IMR). Le programme est également l’une des « actions de la Décennie » approuvées dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).

– Source : FAO –

2025-02-21T11:35:04+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT)

Le Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) est une institution de recherche rattachée à l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Il est essentiel pour le suivi des ressources halieutiques et l’élaboration des politiques sectorielles. Ses missions incluent la réalisation de recherches scientifiques sur les écosystèmes marins et côtiers, l’évaluation des stocks de poissons, l’étude des dynamiques des pêcheries, ainsi que le suivi environnemental des zones de pêche. Le CRODT fournit des données et des analyses cruciales pour la gestion durable des ressources halieutiques, en appui aux décisions des autorités et des acteurs du secteur. Il collabore également avec des institutions nationales et internationales pour le développement de programmes de recherche et de formation.

Agence nationale de l’Aquaculture (ANA)

L’Agence pour la Promotion de l’Aquaculture (APA) devenu par la suite, l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA) a pour mission générale la promotion et le développement de l’aquaculture au Sénégal. Elle vise à diversifier les sources de production halieutique en encourageant l’émergence de projets aquacoles viables et durables. Les missions de l’ANA incluent l’appui technique et financier aux porteurs de projets, la formation des acteurs, la recherche de financements, la promotion des investissements dans le secteur, ainsi que la sensibilisation sur les bonnes pratiques en aquaculture. L’agence joue un rôle clé dans la mise en œuvre de la politique nationale de développement de l’aquaculture, en collaboration avec les autres structures du Ministère, les partenaires au développement et les acteurs privés.

L’ANA est sous tutelle du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime (MPEM).

Cellule d’Études et de Planification du Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime

La Cellule d’Études et de Planification est une structure récente au sein du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime. Elle a pour mission principale la planification des politiques et programmes sectoriels, le traitement de l’information statistique et le suivi des projets et programmes liés au secteur halieutique. Cette cellule joue un rôle crucial dans l’élaboration de stratégies de développement, l’évaluation des politiques publiques et la coordination des initiatives visant à promouvoir une gestion durable des ressources halieutiques. Elle travaille en étroite collaboration avec les différentes directions du ministère et les partenaires techniques et financiers pour assurer une cohérence dans les actions de développement du secteur.

Direction de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (DPCA)

La Direction de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (DPCA) est une entité du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime, chargée de l’aménagement des eaux continentales et du développement de l’aquaculture au Sénégal. Ses missions principales incluent la promotion de l’aquaculture comme alternative durable aux pêches de capture, la gestion des ressources halieutiques des eaux intérieures, et l’appui aux communautés locales pour le développement de projets aquacoles. La DPCA est structurée en plusieurs divisions spécialisées, notamment la Division de l’Aquaculture, la Division de l’Aménagement et la Division de la Pêche Continentale, qui travaillent conjointement pour mettre en œuvre des programmes de développement et de gestion durable des ressources halieutiques continentales.

Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP)

Créée en 2000, la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP) est chargée de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de surveillance des pêches et du renforcement de la sécurité de la pêche artisanale. Elle veille à la protection des ressources halieutiques au sein de la Zone Économique Exclusive (ZEE) du Sénégal. La DPSP est organisée en plusieurs divisions, dont la Division des Opérations de Surveillance, la Division des Inspections et du Contrôle de l’Application de la Réglementation, et la Division de la Sécurité de la Pêche Artisanale. Elle dispose de moyens humains et matériels dédiés, tels que des unités navales, des stations côtières et un personnel composé d’officiers de marine, d’ingénieurs des pêches, d’inspecteurs et d’observateurs. Ces ressources lui permettent de mener des opérations de surveillance, d’inspection et de contrôle pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tout en assurant la sécurité des pêcheurs artisans.

Direction des Pêches Maritimes (DPM)

La Direction des Pêches Maritimes (DPM) est une structure essentielle du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime du Sénégal. Elle est chargée de l’élaboration et de la coordination de la mise en œuvre de la politique de l’État dans le domaine des pêches maritimes et de la valorisation des ressources. Ses missions incluent l’aménagement et la gestion des pêcheries, l’instruction des demandes d’autorisations de pêche maritime, la collecte et l’exploitation des statistiques des pêches, ainsi que la promotion de la valorisation des produits de la pêche artisanale. La DPM est structurée en plusieurs divisions spécialisées, notamment la Division de la Pêche Artisanale, la Division de la Pêche Industrielle, la Division de l’Aménagement des Pêches et la Division de la Valorisation des Produits de la Pêche Artisanale. Ces divisions travaillent en étroite collaboration avec des services décentralisés pour assurer un encadrement technique de proximité aux acteurs du secteur.

Association Sénégalaise des Femmes Transformatrices de Poissons (ASEFETRAP)

L’ASEFETRAP est une organisation qui regroupe des femmes actives dans la transformation artisanale des produits halieutiques. Elle vise à améliorer les techniques de transformation, à promouvoir les produits locaux et à renforcer l’autonomie économique des femmes. L’association travaille également sur des projets d’accès aux financements et d’amélioration des infrastructures de transformation, comme l’installation de fours améliorés. Elle joue un rôle crucial dans la reconnaissance du travail des femmes dans la filière et dans leur intégration dans les circuits formels de commercialisation.

Collectif National des Pêcheurs Artisanaux du Sénégal (CNPS)

Le CNPS est une organisation qui rassemble les pêcheurs artisanaux pour défendre leurs droits et promouvoir une pêche durable. Il agit comme un interlocuteur privilégié auprès des autorités et des partenaires internationaux. Le collectif joue un rôle clé dans la sensibilisation des communautés sur les enjeux de la durabilité et de la préservation des ressources marines. Le CNPS est également impliqué dans des campagnes de formation sur les bonnes pratiques de pêche et l’utilisation d’équipements respectueux de l’environnement.

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Union Nationale des Mareyeurs du Sénégal (UNAMS)

L’Union Nationale des Mareyeurs du Sénégal (UNAMS) est une organisation clé dans la chaîne de distribution des produits halieutiques. Elle représente les mareyeurs, ces intermédiaires cruciaux qui assurent le transport et la commercialisation des produits de pêche. L’UNAMS s’efforce de structurer la profession, de renforcer les capacités des mareyeurs et d’améliorer les conditions de travail sur les marchés et quais de débarquement. L’organisation est également active dans la défense des droits des mareyeurs et dans les initiatives visant à réduire les pertes post-capture.

Fédération Nationale des GIE de Pêche du Sénégal (FENAGIE pêche)

Fédération Nationale des GIE de Pêche du Sénégal (FENAGIE pêche)

La FENAGIE Pêche est une organisation de premier plan qui regroupe des Groupements d’Intérêt Économique (GIE) répartis sur l’ensemble du territoire sénégalais. Elle œuvre pour structurer les activités des pêcheurs artisanaux et améliorer leurs conditions de travail. La fédération s’emploie également à promouvoir des pratiques de pêche durable, en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux. Par ailleurs, elle milite pour une meilleure représentation des pêcheurs dans les prises de décisions nationales concernant la gestion des ressources halieutiques.

Plus d’informations ici

Acteurs de la filière halieutique au Sénégal

Les principaux acteurs de la filière halieutique au Sénégal sont :

Les pêcheurs artisanaux : Majoritairement sénégalais et jeunes (18-35 ans), ils sont établis dans trois grandes communautés : les Wolofs de Guet-Ndar (Saint-Louis), les Lébous du Cap-Vert et les Sérères Nyominkas des îles du Saloum. Certains pratiquent exclusivement la pêche en mer, tandis que d’autres combinent cette activité avec l’agriculture ou le maraîchage.

Les mareyeurs : Ces professionnels, souvent des hommes d’âge moyen (40-45 ans), financent la pêche artisanale, achètent le poisson, et assurent son transport vers les usines ou les marchés. Certains se diversifient en intégrant d’autres maillons de la filière.

Les transformateurs : Principalement des femmes, ils valorisent les captures par des techniques traditionnelles comme le séchage, le fumage ou le salage. Les principaux centres de transformation sont situés à Joal et Kafountine.

Les usiniers : ils possèdent des lignes modernes de traitement du poisson et orientent la pêche artisanale vers l’exportation, notamment pour des produits comme les céphalopodes, le poisson frais et les conserves de poissons. Ils sont cependant pour la plupart en difficultés ces dernières années en raison de la compétivité du secteur à l’exportation et de la surpêche.

Gouvernance associative et leadership des organisations d’éleveurs dans le cadre de la sécurité alimentaire (Galo)

L’élevage au Sahel est confronté à de nombreux défis liés à l’impact des changements climatiques, l’instabilité des prix, l’augmentation de la pression foncière, pouvant entraîner une grande insécurité alimentaire des éleveurs en cas de crise. Depuis plus de vingt ans, l’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en Savane (APESS) accompagne les éleveurs dans le sens d’une transformation maîtrisée des systèmes d’élevage et a entrepris avec ses 30 000 membres présents dans 13 pays un travail ambitieux de diagnostic de la situation des éleveurs et de prospective. Ce processus a permis de définir une vision de l’avenir de l’élevage à l’horizon 2022 et un plan d’actions sur lequel se base le projet.

Les actions menées en partenariat avec le Gret visent à renforcer la structuration du réseau APESS, promouvoir l’expérimentation, la capitalisation et la valorisation d’innovations techniques et organisationnelles, et permettre aux organisations d’éleveurs d’influer davantage sur les politiques publiques nationales. Il permettra d’agir directement au niveau des exploitations familiales via la formation et un appui aux initiatives individuelles et collectives, mais aussi au niveau des territoires ruraux via la concertation entre acteurs et des actions de plaidoyer politique.

Résultats attendus

  • La structuration en réseau de l’APESS aux différents niveaux (local, régional, national) est renforcée ;
  • Les membres de l’APESS améliorent leurs conditions de vie et leur participation au développement local grâce à un fonds de développement géré par leur organisation ;
  • Des innovations sont mises en œuvre au niveau des filières et des territoires pour améliorer durablement la sécurité des éleveurs et agro-éleveurs en matière de commercialisation et d’accès aux ressources naturelles et foncières ;
  • Des positions communes sont définies par les éleveurs pour influencer et orienter les politiques de l’élevage en faveur de la modernisation des exploitations familiales.
2025-02-21T14:00:50+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

Projet de développement de la filière laitière dans la région de Kolda

Le projet intervient depuis 2001 dans le département avec comme toile de fond l’amélioration de la santé animale de base (campagnes de vaccinations de masse contre des maladies zonales des espèces bovines, ovines et volailles, formation des auxiliaires d’élevage) en partenariat avec les services vétérinaires locaux.

Compte tenu des besoins urgents en lait, le projet a appuyé les producteurs pour une meilleure organisation et une meilleure rentabilité des systèmes de production (lait, viande fumure organique).

Cette intégration agriculture/Elevage, à travers la traction animale, l’enrichissement des sols et le développement des cultures fourragères, constitue sans nul doute un élément incontournable pour la viabilité des actions.
En aviculture les résultats obtenus au sien des exploitations familiales en appuyant les producteurs sur les aspects organisation, santé, l’hygiène, alimentation à travers une augmentation notoire des revenus a prouvé que la viabilité de tout système dépend de son niveau d »organisation et du respect strict des normes de conduite.

Zone d’intervention

Sénégal, Région de Kolda, Département de Vélingara, Communnatés rurales de kandia, Saré-Coly Sallé, Némataba, Paroumba, Linkéring, Wassadou et Commune de Vélingara

AVSF (Agronomes et vétérinaires sans frontières) est née en 2004 de la fusion de Vétérinaires sans frontières (VSF) et du Centre international de coopération pour le développement agricole (CICDA).

Association de solidarité internationale, AVSF intervient depuis plus de 30 ans en Amérique Centrale et du Sud, en Asie et en Afrique, pour que les Hommes vivent de la Terre durablement.

 

Plus d’info consulter le site : www.avsf.org

2025-02-21T13:22:03+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

Programme d’amélioration de la filière caprine dans la région de Fatick

Contexte

L’élevage caprin est une activité importante dans la région de Fatick, le milieu sereer ayant un lien culturel fort avec la chèvre, étant utilisée notamment dans le cadre des cérémonies familiales. L’élevage caprin constitue une ressource importante en matière de sécurité alimentaire, notamment pour les couches les plus vulnérables. Nous en voulons pour preuve le cheptel régional : il y a plus de caprins que d’ovins, à raison de 1 chèvre pour 3 habitants (population estimée à 660 000 hab.). Ces éléments constituent la stratégie du Conseil Régional de Fatick mise en oeuvre dans le cadre de la coopération décentralisée avec la Région Poitou-Charentes qui consiste à améliorer l’élevage caprin pour améliorer les conditions de vie des populations. En 2015, suite à la réforme territoriale sénégalaise et la disparition du Conseil Régional de Fatick, le projet se poursuit avec l’Association Régionale des Eleveurs Caprins de Fatick.

Objectifs

Les objectifs du programme d’amélioration de la filière caprine sont de lutter contre la pauvreté par le développement d’une économie agricole dans la région de Fatick, et d’améliorer ainsi les revenus des familles.

Activités

Pour atteindre ses objectifs, le programme s’appuie sur les axes suivants :

  • Amélioration de la conduite des élevages caprins, en particulier sur les aspects alimentation, santé, et reproduction ;
  • Valorisation des productions caprines, à savoir la transformation du lait en yaourt et fromage, l’embouche pour la production de viande, et l’utilisation des peaux pour la coordonnerie notam ment ;
  • Structuration de la filière, en particulier au niveau des éleveurs : les groupements locaux s’organisent au niv eau régional pour développer des services à leurs membres, être représenté dans les institutions régionales, voire nationales.

Pour mener ces activités, le Conseil Régional de Fatick mobilise la Fédération Régionale des Syndicats Caprins de Poitou Charentes Vendée et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières) pour l’exécution du programme. Les services compétents et déconcentrés de l’Etat, ainsi que d’autres ONG comme le GRET, SOS Faim, World Vision, sont mobilisés pour l’amélioration de la filière.

Résultats et perspectives

Dans une première phase du programme (2006-2009), les partenaires se sont concentrés sur l’amélioration génétique des troupeaux via l’insémination artificielle, en s’appuyant sur des élevages pilotes gérés de façon communautaire au niveau départemental puis au niveau villageois. Ainsi 3 élevages départementaux ont été constitués, et aujourd’hui ce sont 26 chèvreries villageoises. L’amélioration génétique a notamment permis d’obtenir des boucs améliorateurs. Mais la complexité de la technique d’Insémination Artificielle, la précarité de l’environnement, et les difficultés inhérentes à la gestion communautaire d’un troupeau ont encouragé les partenaires à privilégier le développement des élevages familiaux à travers les services du groupement, à prioriser l’alimentation des troupeaux, et une valorisation souple et rapide, généralisée à l’échelle régionale, en matière de production de lait, de viande ou de peau.

Enseignements – résultats 2014

En terme de valorisation des produits caprins, certains tabous sont en partie levés comme la transmission de la lèpre par le lait et la viande de chèvre.Du lait de chèvre est produit,transformé, commercialisé et consommé dans la région de Fatick suite au travail de sensibilisation du programme.

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La fromagerie expérimentale de Djilor transforme aujourd’hui plus de 3000L de lait par an. Une deuxième fromagerie artisanale à Sapp a vu le jour en 2012 et produit du yaourt et du fromage. Elle a été suivie fin 2013 par la création d’une laiterie-fromagerie moderne à Colobane. Les formations à la transformation familiale ont aussi porté leurs fruits. Plusieurs groupements ou femmes font régulièrement ou ponctuellement de la transformation. Le renforcement de ces 3 unités est à poursuivre pour leur assurer une durabilité.

Certains groupements ont développés le principe de confiage et des éleveurs ont ainsi pu acquérir des chèvres. Dans la région de Fatick, les chèvres sont bien valorisées à la vente tant pour les races locales que métisses. Un travail pour améliorer les pratiques d’embouche est envisagé.

Concernant la promotion des produits caprins, le programme avec l’association des éleveurs caprins a organisé la première foire caprine à Fatick en janvier 2012 lors de laquelle la chèvre sous toutes ses formes a pu être mise en avant. Un concours d’animaux et de produits laitiers caprins a permis d’assurer une reconnaissance du travail réalisé dans le domaine jusqu’à présent.

L’amélioration de la conduite des élevages s’est traduite par une prise de conscience des éleveurs de l’importance de s’occuper des chèvres pour développer leur cheptel et ainsi améliorer leur revenu. Les chèvres sont ainsi d’avantage soignées (vaccinations , suivis, etc?). Des abris et enclos ont été mis en place et certains groupements ou éleveurs réalisent des stocks fourragers pour alimenter les animaux pendant la période de soudure.

Une quarantaine d’éleveurs relais ont été formés en santé animale, alimentation, reproduction?. Et une quarantaine de groupements ont été aidés pour l’acquisition de médicaments vétérinaires.
Près de 1500 inséminations artificielles ont été réalisés afin d’améliorer la race locale. Les résultats sont mitigés et les métisses obtenus peu suivis malgré des essais d’identification des animaux. Les essais vont être poursuivis et accompagnés d’un contrôle de performance. Le programme travaille également avec le ministère de l’Elevage pour la mise en place d’un CIMEL spécial caprin à Niakhar afin d’évaluer et d’améliorer la race locale mais aussi de permettre l’accès à des animaux exotiques.

La filière caprine se structure petit à petit. Avec la création de l’ARECAF Association Régionale des Eleveurs Caprins de Fatick en 2010, les groupements villageois ont enfin une structure faitière qui peut les accompagner dans leur organisation. La mise en place de Conseil Départemental présente une nouvelle opportunité pour l’association pour renforcer son fonctionnement à un niveau plus local.

De 3 chèvreries départementales en 2006, la région est passée à plus de 45 groupements villageois aujourd’hui. D’un élevage communautaire, la chèvre commence aujourd’hui à intéresser les individuels. Un appel à projet pour bénéficier d’une bourse tremplin emploi spéciale chèvrerie individuelle a été lancée en 2012 et plus d’une cinquantaine de porteurs ont postulés : signe que la chèvre peut être source de revenu et de développement économique. Six porteurs de chèvrerie individuelle ont déjà été financés et leur nombre devrait encore augmenter à l’avenir grâce à l’appui du PDIF et du PAFA.

Contacts

Hélène Kuhn
(221) 774 576 775 –
Fatou DIOUF, présidente ARECAF
(221) 77 795 61 00-

> En savoir plus sur le site de la Terre des chèvres

 

2025-02-21T13:53:08+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|10 commentaires

AFDI

Agriculteurs français et développement international (AFDI)

Contexte

Créé en 1975 par les principales organisations agricoles françaises, Afdi est une association de solidarité internationale présente sur la majeure partie du territoire français.

L’AFDI est structuré en une organisation nationale, 14 associations régionales et 9 départementales. L’AFDI est regroupe 6 000 militants professionnels agricoles et ruraux et 450 organisations professionnelles agricoles membres. L’AFDI intervient dans 15 pays,
appuie plus de 60 organisations paysannes des pays du Sud en les soutenants techniquement et financièrement.

Mission

Afdi accompagne dans la durée la création et le renforcement des organisations paysannes dans les pays en développement, afin d’assurer le développement des agricultures familiales. Ces dernières se caractérisent par :

• des pratiques agricoles fondées sur des unités de production nombreuses et réparties sur les terroirs ;
• la prééminence de l’individu sur les structures ;
• la recherche du compromis entre résultat économique, bien-être social et gestion raisonnée des ressources naturelles.

Plus d’info consulter le site : www.afdi-opa.org/

2025-02-21T13:27:01+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|3 commentaires

Prolait – Projet d’appui à la transformation et la valorisation du lait local au Sénégal

Le projet d’appui à la transformation et la valorisation du lait local au Sénégal (PROLAIT) vise à développer le marché des produits laitiers locaux par l’amélioration des systèmes de transformation et des circuits de distribution et le renforcement de l’organisation interprofessionnelle des acteurs de la filière (Fenafils) et de la concertation avec l’Etat.

Objectifs

  • Développer la filière lait local au Sénégal
  • améliorer les revenus des transformateurs et transformatrices du lait local et des éleveurs qui les approvisionnent ;
  • satisfaire l’équilibre nutritionnel des populations urbaines par l’accès à des produits laitiers de qualité valorisant leur dimension culturelle et identitaire ;
  • augmenter la part des produits laitiers locaux dans la consommation des ménages afin de limiter l’accroissement des importations de produits laitiers.

Principales activités

  • L’amélioration et la sécurisation de l’approvisionnement en lait des unités de transformation en collaboration avec des projets et organismes d’appui à l’élevage (formation des éleveurs et collecteurs, appuis matériels de collecte, de contrôle qualité et accès aux intrants)
  • Le renforcement des compétences techniques des agents des unités de transformation (gestion de la qualité, bonnes pratiques de fabrication et diversification des produits, équipements).
  • L’amélioration de la gestion des entreprises et de la commercialisation des produits (formation et conseils, collecte et diffusion d’informations sur les marchés)
  • La promotion des produits (réflexion sur la mise en place d’un label « lait du Sénégal », actions de promotion générique et sur les lieux de vente) et l’information aux consommateurs en collaboration avec des associations de consommateurs et les écoles.
  • L’appui à la Fédération nationale des acteurs de la filière lait local au Sénégal (Fenafils) (fonctionnement, services aux membres, capacité de formulation politique) et à la concertation avec l’État.

Bénéficiaires, participants et principaux acteurs impliqués

Le premier groupe cible est constitué des dirigeants et employés des 60 mini-laiteries installées (et les nouvelles à venir) dans les régions de Kolda, Tambacounda, Saint-Louis, Matam, Louga, Fatick , Kaolack et Dakar (200 à 300 personnes), des éleveurs et collecteurs qui les approvisionnent (environ 6000) et de cinq fermes semi-intensives proches de Dakar, qui souhaitent initier ou développer les activités de transformation et qui sont en mesure de mettre une quantité importante de lait sur le marché.

La Fenafils est également un bénéficiaire direct (et un partenaire) du projet. Elle compte 216 membres répartis dans huit régions : Saint-Louis, Matam, Louga, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Kolda et Dakar. Elle a élu en son sein, lors de sa création en 2003, un Comité Directeur composé de 37 membres et a mis en place un Bureau Exécutif de 12 membres. Elle bénéficiera d’appui en équipements (notamment dans les régions), de formations des élus, d’appuis spécifiques et de ressources pour organiser des ateliers et réunions de concertation. Elle sera fortement impliquée dans les actions de promotion et dans la mise en place des fonds à frais partagés destinés aux acteurs de la filière (conseil, formation, matériel de contrôle qualité et équipements de transformation, …).

Les agents du ministère de l’Élevage bénéficieront également de l’appui du projet, notamment en matière de formation aux bonnes pratiques d’hygiène et seront impliqués dans des actions d’échanges et de réflexion sur les enjeux de la filière, les appuis, l’évolution de l’environnement légal et réglementaire.

2025-02-26T19:59:22+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

FENAFILS

La FENAFILS (fédération des acteurs de la filière lait local) est une organisation de la société
civile. Elle se définit comme une fédération des acteurs de la filière lait local ouvrant pour le développement des populations sénégalaises par la promotion de la production laitière.

Depuis quelques années la FENAFILS traverse des problèmes de légitimité et de structuration mais aussi de leadership. Elle souhaite devenir une interprofession légale et reconnue par l’Etat et pour cela plusieurs activités ont été réalisées pour recueillir et représenter les attentes des acteurs. Le processus prend cependant beaucoup de temps et la structure est passablement en dormance.

Objectifs

La FENAFILS a pour but de promouvoir le développement durable de la filière lait, d’unir ses membres et défendre leurs intérêts matériels et moraux, de représenter les acteurs de la filière auprès de l’Etat, des partenaires au développement et des institutions financières, de constituer un creuset dynamique de réflexions, de propositions et d’actions sauvegarde de l’environnement et de l’hydraulique pastorale. Il s’agit de développer des réflexes d’hygiène élémentaires chez les éleveurs fournisseurs et transformateurs, de garantir la santé des consommateurs des produits laitiers et dérivés, de développer et valoriser les opportunités d’affaires croissantes par la gestion de la fumure organique à usage multiple produite par le biais de la stabulation.

Missions

  • Mettre à la disposition de ses adhérents les informations techniques et commerciales utiles à la profession ;
  • commanditer des études auprès des spécialistes pour accroître la qualité et la quantité de la production ;
  • Favoriser la coordination de la mise sur marché des productions par ses membres et engager si nécessaire toutes opérations de négociation et/ou de promotion ;
  • La mise en place de mutuelles d’épargne et de crédit ;
  • Œuvre à la modernisation de l’élevage en rapport avec les services techniques compétents par la promotion de la stabulation des vaches laitières, et
  • Capitaliser l’expérience de ses membres.
2025-02-26T18:14:59+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

Accès aux services et structuration des éleveurs laitiers dans le département de Dagana (ASSTEL)

Le projet Asstel a démarré en 2011 et s’est poursuivi jusqu’en 2023 en trois phases de projet de 3 ans. Son objectif était d’améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des exploitations familiales d’élevage. Il intégrait à la fois des activités d’optimisation de la production laitière, d’accompagnement des activités génératrices de revenus, de mise en place d’AVEC, d’alphabétisation des femmes, d’amélioration de l’offre de service aux éleveurs… Un accent particulier sur l’alimentation et la nutrition des exploitations familiales d’élevage a été intégré dans la troisième phase du projet. Un petit volet alimentation scolaire (distribution de lait caillé subventionné) a aussi été déroulé.

Le projet Asstel (Accès aux services et structuration des éleveurs laitiers dans le département de Dagana) se proposait d’accroître et d’améliorer la production laitière des éleveurs et augmenter ainsi leurs revenus par une meilleure productivité des systèmes d’élevage et un système de collecte efficace et compétitif. Il s’agissait d’assurer img_1701un approvisionnement régulier pour la Laiterie du Berger qui était la seule unité de transformation de taille industrielle à utiliser du lait local dans sa production (le taux d’incorporation a beaucoup varié durant le projet). Par cette voie le projet contribuait aussi à l’amélioration de l’approvisionnement des villes en produits laitiers locaux tout en favorisant les interactions et collaborations entre les acteurs du département de Dagana.

Les objectifs du projet étaient :

  • Accroître et améliorer la production laitière et les revenus des familles par la création des conditions propices à l’évolution des systèmes d’élevage en lien avec les débouchés existant dans la zone, dont la Laiterie du Berger est le principal acheteur.
  • Renforcer les capacités des éleveurs par l’appui à la structuration d’organisations professionnelles
  • Favoriser la concertation et la collaboration entre acteurs, collectivités, services techniques…
  • Accompagner les femmes dans la génération de revenus complémentaires à l’élevage
  • Améliorer les connaissances sur les bonnes pratiques d’hygiène, d’alimentation et de nutrition
  • Mettre en place des classes d’alphabétisation pour les populations
Entre autres résultats, la mise en œuvre du projet Asstel a permis :
  • Le renforcement de capacités techniques et organisationnelles et de gestion en matière d’élevage laitier de plusieurs centaines d’exploitations familiales,
  • La mise en place d’infrastructures de stockage d’aliments concentrés, de fourrage et matériel de collecte,
  • L’accompagnement d’associations villageoises d’épargne et de crédit et d’initiatives économiques avec une priorité d’appui accordée aux femmes et aux jeunes,
  • L’alphabétisation fonctionnelle de plus de 600 femmes .

Fiche projet Asstel 3

http://www.alimenterre.org/ressource/production-laitiere-zone-pastorale-lexperience-cecile-broutin-gret

https://www.facebook.com/laiterieduberger

2025-02-26T21:56:59+00:0023 janvier 2025|Programmes et projets|1 Comment

APESS (Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en Savane)

Présentation et organisation

Créée en 1989 à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, l’APESS est une organisation internationale regroupant des éleveurs d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Sa structuration repose sur plusieurs instances et organes de gouvernance.

Structuration et gouvernance

  • Niveau local : Les membres individuels, issus d’exploitations familiales situées dans des villages

  • Niveau régional : Un ensemble de zones formant une région dans un pays constitue une fédération de zones

  • Niveau national : Les représentants des Bureaux de Régions d’un pays se réunissent et forme le niveau national

  • Conseil d’Administration (CA) : Il est chargé d’initier et de programmer les activités de l’APESS selon les orientations de l’Assemblée Générale. Il veille également à la cohérence entre les actions mises en œuvre et les budgets alloués. Il est composé de :

    • Un Président,
    • Un Premier Vice-président,
    • Un Deuxième Vice-président,
    • Un Secrétaire Général,
    • Trois femmes représentantes des pôles régionaux,
    • Les Présidents des Cellules Nationales de Coordination (CNC).
      Le CA est élu en Assemblée Générale de l’APESS pour un mandat renouvelable de quatre ans.
  • Assemblée Générale de l’APESS : Instance suprême de délibération et d’orientation, elle se réunit tous les deux ans, de manière tournante entre les trois pôles régionaux :

Composante technique et coordination des activités

Pour mettre en œuvre les décisions du Conseil d’Administration, l’APESS s’appuie sur des organes opérationnels :

  • Le Secrétariat Général : Basé à Ouagadougou (Burkina Faso), il assure la coordination générale de l’association, l’administration, l’organisation, l’exécution des décisions, la gestion des partenariats et la représentation juridique.

  • Les Centres Régionaux de Coordination Inter-pays (CRIPA) :
    Ils assurent la coordination des activités sur le terrain

L’ensemble du Secrétariat Général et des CRIPA est placé sous l’autorité du Secrétaire Général de l’APESS, qui fait également office de Secrétaire Exécutif de l’association.

Mission

La mission de APESS est d’accompagner les éleveurs membres dans les orientations suivantes leur Document d’orientation stratégique (DOS). Dès sa constitution l’APESS s’est positionnée comme un acteur de changement au service des éleveurs, orienté résolument vers la modernisation de l’élevage.

Site de l’APESS

 

2025-02-26T17:32:58+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|2 commentaires

ARECAF (Association Régionale des Éleveurs Caprins de Fatick)

Présentation

L’ARECAF a été fondée en 2010 à l’initiative du Conseil Régional de Fatick, dans le cadre d’une coopération décentralisée avec la Région Poitou-Charentes. Son objectif principal est de favoriser le développement socioéconomique de la filière caprine. Plus précisément, elle vise à :

  • Représenter et défendre les intérêts des éleveurs caprins.
  • Encourager le dialogue, la concertation et les échanges entre les acteurs de la filière.
  • Renforcer les compétences des éleveurs.
  • Mobiliser des partenaires pour obtenir des ressources humaines et financières en faveur du développement de la filière caprine.

À sa création, l’association comptait 26 groupements caprins villageois. Aujourd’hui, elle regroupe 45 groupements villageois et 7 chèvreries individuelles, soit environ 1 500 éleveurs répartis dans toute la région de Fatick.

Actions et réalisations

Soutien aux éleveurs

  • Approvisionnement en semences fourragères (40 hectares) et aliments pour bétail (10 tonnes).
  • Création de pharmacies vétérinaires avec des packs de médicaments d’une valeur de 25 000 FCFA.
  • Reboisement de 15 hectares avec des espèces fourragères.
  • Aide financière pour l’achat de boucs reproducteurs (20 000 FCFA) et participation aux campagnes d’insémination artificielle caprine du Programme d’Amélioration de la Filière Caprine (PAFC).

Formation et accompagnement

  • Sessions de formation en santé animale, transformation laitière, hygiène de traite et gestion associative (plus de 60 participants).
  • Apprentissage des techniques d’élagage des espèces fourragères.
  • Organisation de la première Foire Caprine de Fatick en janvier 2012, réunissant une centaine d’éleveurs et mettant en avant des concours de produits laitiers (yaourts et fromages) ainsi que d’élevage (boucs et chèvres, races locales et métisses).

Développement et valorisation

  • Mise en place de laiteries et fromageries pour transformer le lait de chèvre et de vache.
  • Soutien au développement des chèvreries individuelles, avec le financement de six porteurs de projet en 2014 grâce aux Bourses Tremplin Emploi du Conseil Régional de Fatick.
2025-02-26T17:07:17+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|3 commentaires

Projet d’Appui aux mini-laiteries

La filière lait local au Sénégal, malgré un cheptel bovin très important, peine à approvisionner le marché local. Les quantités produites sont biens inférieures aux besoins réels et les conditions de conservation ne permettent pas d’assurer l’approvisionnement des zones de consommation. Cela laisse un terrain très propice aux importations. Depuis de nombreuses années, le lait en poudre est l’alternative pour combler le manque. Ce qui enfonce évidement davantage la filière lait locale. Pour valoriser le lait local et surtout le rendre disponible dans les zones de consommation, il faut le transformer pour le conserver au niveau des zones de production. Plusieurs minilaiteries situées non loin des zones de production s’attèlent à cette tache en collectant le lait produit dans les exploitations familiales et en le transformant (en lait fermenté essentiellement).

Le Gret, une ONG internationale, appuie depuis une vingtaine d’années, ces unités de transformation laitières qui s’activent dans la valorisation du lait local. Communément appelées mini-laiteries, leurs capacités de production sont souvent inférieures à 300 litres et emploient moins d’une dizaine de personnes. Cependant elles jouent un rôle déterminant dans la survie de la filière lait locale. En effet, grâce aux mini-laiteries, sur le marché nous pouvons retrouver quelques produits issus du lait local.

WP_20160113_001A travers différents projets (Prolait et Profils, Milky way to development, Galo), le Gret a renforcé les mini-laiteries sur le plan technique, économique, financier, commercial et réglementaire. Le but était d’accompagner les unités dans la création d’une entreprise économiquement viable, fabriquer des produits de qualité en répondant aux attentes du marché, dans le respect de la législation en vigueur dans le pays.

 

Pour cela, plusieurs activités ont été mises en œuvres en collaboration avec les promoteurs, propriétaires, gérants, employés et éleveurs membres des mini-laiteries :

  • Diagnostic des unités : il s’agit d’assister à toutes les étapes de la vie du produit, depuis la traite, la collecte, la transformation, la distribution afin identifier les points à améliorer ;
  • Etude de marché : cette étape est très importante car elle permet de connaitre l’environnement de l’entreprise, de comprendre les attentes des clients et des consommateurs, d’analyser l’offre concurrente, les prix et d’identifier les avantages concurrentiel des réseaux de distribution ;
  • Appui à l’acquisition de matériel  de contrôle du lait et de transformation selon les besoins ;
  • Formations des gérants et/ou propriétaires des laiteries, des éleveurs, des commerçants et des collecteurs
    WP_20151216_001
  • Respect de la réglementation : il s’agit de s’assurer du statut légal de l’entreprise, de l’octroi de l’autorisation de vente et de la conformité du conditionnement à la loi sur l’emballage des produits alimentaires ;
  • Appui commercial : communication sur les produits
  • Suivi pour vérifier le respect des pratiques et la progression de l’entreprise.
2025-02-26T19:59:53+00:0023 janvier 2025|Filière lait, Programmes et projets|5 commentaires

Association pour le développement agricole de Kaffrine (ADAK) – Association paysanne

L’ADAK est une association paysanne créée le 25 mars 1985. Elle regroupe 79 groupements villageois et comprend 2402 membres dont 789 hommes et 1502 femmes (62.5 %). La zone d’intervention de l’ADAK couvre les régions de Kaffrine et Kaolack correspondant au coeur du bassin arachidier. Le siège social de l’ADAK est à Kaffrine.

Les principaux domaines d’intervention de l’ADAK sont l’agriculture, l’élevage, le micro crédit, la transformation des produits agricoles, etc.

Réalisation de l’association au bénéfice des femmes

  • Mise en place d’équipement de transformation de produits agricoles (pâte et huile d’arachide) : Décortiqueuses à arachide, Batteuses à arachide, Presses à huile
  • Formation en technique de transformation de l’arachide
  • Financement des femmes : crédit de fonds de roulement de 50.000 à 100.000 FCFA (à 5% l’an)
  • Accompagnement et suivi par les animateurs endogènes

 

2025-02-20T16:00:16+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière arachide|0 commentaires

Prestataires de services ou fournisseurs d’intrants et d’équipement aux producteurs

Quelques partenaires principaux fournisseurs de services, d’intrants ou d’équipements :

  • SENCHIM Société de commercialisation des productions des industries chimique du Sénégal) pour la fourniture de produits fertilisants
  • SPIA (Société des produits industriels et agricoles) pour la fourniture de produits phytosanitaires ;
  • SISMAR Société industrielle sahélienne de mécaniques, de matérielle agricole et de représentation

Apprenez en plus sur le filière arachide

2025-02-20T16:11:28+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière arachide|0 commentaires

Organisations de collecte, de commercialisation et de transport

Les principales organisations de collecte, de commercialisation et de transport actives dans la filière arachide sont :

  • FNOPS/T la Fédération nationale des organismes privés stockeurs et
  • SOSEN la Société de commercialisation d’oléagineux au Sénégal
  • SODISCA la Société de distribution, d’exploitation et de commercialisation de matériel et de produits agricoles
  • SONECOM la Société nouvelle de commerce

Il convient de dire que plusieurs de ces structures sont en dormance ou n’hésitent plus à l’heure actuelle.

2025-02-20T15:56:23+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière arachide|0 commentaires

Entente des groupements associés de Birkelane (EGABI) – Association paysanne

L’EGABI est une association paysanne créée le 17 juin 1986. Elle comprend 4 comités et 36 sous comités regroupant au total 1213 membres dont 326 hommes et 887 femmes (73%). L’EGABI s’inscrit dans la dynamique associative des « Ententes » qui s’est structurée autour de valeurs (entente – union- solidarité – « ensemble, agir pour réussir ») et de principes d’organisation à partir des terroirs (village, communauté rurale, arrondissement).

La zone d’intervention de l’EGABI couvre 6 communes qui sont Ndiognick, Mabo, Mboss, Touba-Mbéla, Keur Mbouki) et Birkélane. Les principaux domaines d’intervention de l’EGABI sont l’agriculture, l’élevage, le micro crédit, la transformation des produits agricoles, l’organisation coopérative, etc.

Réalisation de l’association au bénéfice des femmes

  • Mise en place d’équipement de transformation de produits agricoles (pâte et huile d’arachide) : Décortiqueuses à arachide, Batteuses à arachide, Presses à huile
  • Formation en technique de transformation de l’arachide
  • Financement des femmes par la mutuelle de l’Association : 13.440.000 F CFA : 6.320.000 CFA pour la Campagne 2011-2012 et 7.120.000 CFA pour Campagne 2012-2013.
  • Accompagnement et suivi par les animateurs endogènes

Pour en apprendre plus sur EGABI, lire cette capitalisation d’expérience sur la promotion des activités
économiques des femmes dans le bassin arachidier Capi-fongs-papef-filere-arachide

2025-02-20T17:08:58+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière arachide|0 commentaires

Le Ministère de l’élevage et des productions animales

La définition et la mise en œuvre de la politique gouvernementale relèvent du Ministère de l’Élevage et des productions animales.

Le Ministère de l’Élevage et des productions animales est organisé autour de trois directions :

  • Direction de l’Elevage ;
  • Direction de l’Elevage équin ;
  • Direction des Services vétérinaires

Le Centre national de formation des techniciens de l’élevage et des industries animales (CNFTEIA), le Centre de perfectionnement des éleveurs (CPE), ainsi que l’Ordre des vétérinaires, dépendent également de ce ministère.

Le Bureau du lait est rattaché à la direction de l’Élevage. Il est l’interlocuteur privilégié des projets de développement de la filière lait.

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2025-02-21T12:50:51+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|2 commentaires

Politiques de développement de la filière lait

DSC00058-9b558La Loi d’Orientation Agro-Sylvo-Pastorale qui a été promulguée le 4 juin 2004 reconnaît, pour la première fois, l’élevage comme une forme de mise en valeur durable des terres.

La définition et la mise en oeuvre de la politique gouvernementale relèvent du ministère de l’élevage qui a élaboré en avril 2005 une lettre de politique de développement de l’élevage (LPDE), articulée autour de 3 axes stratégiques :

  • assainissement de l’environnement de la production pour l’amélioration de la compétitivité par le renforcement de la sécurité sanitaire des aliments et de la protection zoo-sanitaire, le renforcement de la prophylaxie médicale du cheptel, la modernisation des circuits de commercialisation et de distribution ;
  • intensification de la production à travers la création de fermes privées modernes (FPM) grâce à la mise en place d’un Fonds d’appui à la stabulation (FONSTAB) et de Centres d’impulsion pour la modernisation de l’élevage (CIMELS) ;
  • sécurisation de l’élevage pastoral, basée sur l’amélioration de la gestion de l’espace, le renforcement des infrastructures pastorales, le renforcement des capacités des éleveurs, l’amélioration de l’accès au crédit entre autres. Cette nouvelle LPDE a conduit à la mise en place d’un nouveau Plan National de Développement de l’Elevage (PNDE).

Le Sénégal n’a pas défini de véritable politique laitière. Pour tout ce qui touche au développement agricole, il faut se référer à la GOANA (Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance) lancée en 2007 par le président WADE qui vise principalement une importante augmentation de production des cultures céréalières et vivrières. Le volet élevage de la Goana met l’accent sur le développement des potentialités locales à travers le Programme national de développement de la filière laitière (Prodelait), qui vise notamment à prolonger les actions déjà menées depuis de nombreuses années dans le domaine de l’amélioration génétique (insémination artificielle). Les axes composantes du programme sont :

  • Acquisition d’animaux et d’équipements de laiteries
  • Logistique de collecte et de transformation du lait
  • Semences fourragères
  • Conception et implantation de fermes laitières et laiteries
  • Appui à la distribution des produits laitiers
  • Renforcement des capacités des acteurs de la filière lait

Pour appuyer la modernisation et l’intensification des productions animales, le ministère de l’élevage a créé le FONSTAB (Fonds d’appui à la Stabulation).

Le Fonstab est, en particulier, destiné à faciliter le financement de certaines activités (à travers l’octroi de crédits), notamment la réalisation d’infrastructures respectant les normes modernes d’élevage, l’acquisition d’équipements de production, de transformation, de conditionnement et de commercialisation des produits animaux.

Il vise également à appuyer la pratique de cultures fourragères, l’acquisition d’intrants et de facteurs de production pour les animaux en stabulation et la modernisation des pratiques. Enfin il prévoir le financement de l’installation d’unités artisanales, semi-industrielles et industrielles de modernisation et d’intensification des techniques de production animale. Il couvre toutes les régions du Sénégal et est destiné aux porteurs de projets.

2025-02-21T12:53:01+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Principales Institutions de la filière lait au Sénégal

Plusieurs structures sont concernées par le contrôle de la transformation et de la commercialisation des denrées alimentaires au Sénégal.

Il s’agit notamment du ministère du Commerce, du ministère de l’Élevage, du ministère de la Santé et de la Prévention médicale, du ministère de la Prévention, de l’Hygiène publique et l’Assainissement, du ministère de l’Industrie et de l’Artisanat, du ministère de l’Économie et des Finances.
Des structures privées et publiques interviennent indirectement à travers la réalisation d’analyses microbiologiques pour les ministères, dans le cadre d’autocontrôles réalisés par des industries ou programmes de recherches et études.

Le tableau ci-dessous précise le rôle de chaque structure.

 

Ministère du Commerce Direction du commerce intérieur Division consommation et qualité (DCQ)

Laboratoire DCI

Commission de contrôle des produits alimentaires (CCPA)

 

DCQ : contrôle avant la mise en circulation et délivre sur présentation d’échantillons (vérification des mentions sur le sachet en français) et d’analyses l’autorisation de mise à la consommation et l’autorisation de fabriquer pour les produits locaux (autorisation FRA) pour les produits locaux et l’autorisation de mise en vente pour les produits importés (DIPA : déclaration d’importation des produits alimentaires).Surveillance dans le circuit de distribution (vérification par rapport aux critères précisés dans l’autorisation de vente).
Ministère de la Santé et de la Prévention Direction de la santé Division de l’alimentation de la nutrition et de la suivie de l’enfant

Direction de l’hygiène publique

Comité national du Codex alimentarius

Contrôle sanitaire aux frontières. Élaboration et mise en œuvre de la politique de santé en matière d’hygiène. Promotion des règles d’hygiène auprès des populations.

Elaboration et contrôle de l’application de la réglementation en matière d’hygiène.

Ministère de la Prévention, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement Direction de l’Hygiène publique Éducation des populations en matière d’hygiène et de salubrité. Veiller au respect et à l’exécution de la législation en matière d’hygiène. Surveillance aux frontières et contrôle de la circulation des personnes en matière d’hygiène.

Recherche et constatation des infractions en matière d’hygiène (pas de répression).

Prophylaxie des épidémies et des endémies.

Promotion de technologies appropriées en matière d’hygiène.

Laboratoire SNH Pas de capacités d’analyses physico-chimiques et microbiologiques actuellement
Brigades régionales et sous-brigades d’hygiène Adéquation des locaux, certification de salubrité Certificat visite et contre-visite pour les vendeurs Contrôle au niveau des entreprises, des lieux de ventes, des restaurants, des boutiques et alimentation de rue
Ministère de l’Élevage, Direction de l’élevage, Division hygiène publique vétérinaire Contrôle des denrées d’origine animale (lait, viande, œufs, miel)
Inspections régionales des services vétérinaires Santé animale (supervision de la prophylaxie médicale des animaux assurée par les vétérinaires privés, déclaration de maladies à l’autorité administrative, surveillance épidémiologique des maladies légalement contagieuses, contrôle des interventions des vétérinaires privés).Inspection sanitaire des denrées alimentaires d’origine animale (viande, lait, miel œufs, etc.) aux lieux de production et de vente.
Service sanitaire port et aéroport Certificat sanitaire de salubrité à l’importation/exportation (analyses microbiologiques systématique pour la viande)
Postes vétérinaires Recherche, réseau épidémiologie
Ministère de l’Économie et des Finances, Direction générale des douanes (COTECNA, Postes de douane) Contrôle documentaire, certificats d’origine, de provenance, et certificat sanitaire des produits importés, DIPA
Autres laboratoires publics Laboratoire d’hygiène et industrie des denrées alimentaires d’origine animale (HIDAOA)Laboratoire d’analyses et d’essais (LAE-ESP/UCAD) Actions indirectes par analyses de produits laitiers et eau
Laboratoires privés Institut Pasteur (laboratoire de sécurité alimentaire et d’hygiène alimentaire)Laboratoire d’essai et de contrôle de produits industriels (LEPI) Actions indirectes par analyses de produits laitiers et eau

 

2025-02-21T12:54:04+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Règlementation autour de la filière lait

422568_H10_175_0401-7267cPlusieurs normes sénégalaises portent sur des produits laitiers (lait en poudre, lait fermentés, lait cru, lait pasteurisé, lait stérilisé, yaourt, laits concentrés) mais elles ne sont pas obligatoires en raison de l’absence de décrets d’application, et souvent anciennes et inadaptées.

Cela amène certains laboratoires à ne pas les utiliser comme référence pour l’analyse des produits laitiers. Les résultats de ces analyses (y compris celles réalisées pour l’autorisation FRA de mise en marché des produits) aboutissent parfois à des conclusions de non-conformité alors qu’ils ne se réfèrent donc pas toujours aux mêmes textes. Une révision des normes est donc nécessaire.
Les activités de production, de transformation et de commerce des produits laitiers doivent prendre en compte les textes législatifs de portée générale (contrôle des produits alimentaire, code d’hygiène, emballage) et des textes spécifiques, notamment le décret n?69-891 du 25 juillet 1969. (Législation sur les produits laitiers au Sénégal).

Ce texte est ancien et comprends des aspects réglementaires qui ne sont pas adaptés au contexte actuel des petites unités de transformation du lait (par exemple la nécessité que les appareils de pasteurisation soient munis d’enregistreurs de températures dont les graphiques doivent être conservés pendant 6 mois alors que la pasteurisation est réalisée dans les minilaiteries dans des marmites). Ceci explique qu’il ne soit que partiellement appliqué sans que les servi-ces de contrôle n’interviennent. Ce texte n’en demeure pas moins le texte de référence pour le secteur.

Les entreprises doivent absolument obtenir pour tous leurs produits emballés l’autorisation de vente , appelée Autorisation FRA et la norme Codex sur Norme générale pour l’étiquetage de denrées alimentaires préemballées au Sénégal dont l’application a été rendue obligatoire par décret en 2005.

Pour aller plus loin document1 et document2

2025-02-21T12:59:28+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

DINFEL

Présentation

Créé le 2 août 2002 à Louga, à la suite d’un forum organisé par les éleveurs, le DINFEL est une association régie par la loi 1901.

L’organisation regroupe 20 000 membres réparties dans les 11 régions du Sénégal. Ses adhérentes sont issues de divers métiers liés à l’élevage : éleveuses, tanneuses, avicultrices, apicultrices, transformatrices de lait, etc. Chaque région est représentée par un Directoire Régional (association ou GIE) intégré au Directoire National. Depuis 2003, le DINFEL s’est spécialisé dans la collecte, transformation et distribution des produits laitiers, tout en restant actif dans d’autres secteurs liés à l’élevage.

Missions et objectifs

Le DINFEL a pour mission de promouvoir les femmes dans le secteur de l’élevage, en tenant compte de leur vulnérabilité. Ses objectifs incluent :

  • Renforcer les capacités des femmes en élevage à travers des formations.
  • Représenter les femmes en élevage auprès des institutions partenaires et des plateformes.
  • Soutenir le développement institutionnel et organisationnel des structures de base.
  • Informer et sensibiliser les femmes sur les enjeux du secteur.

De manière plus spécifique, le DINFEL œuvre pour :

  • Faciliter l’accès au crédit et promouvoir l’alphabétisation fonctionnelle.
  • Développer le marketing et la promotion des produits d’élevage.
  • Fournir des équipements visant à alléger le travail des femmes et réduire les risques liés à leurs activités.
  • Créer des bases de données pour structurer et améliorer la filière.
  • Former les membres en gestion, économie, équipement collectif et plaidoyer.

Site internet de DINFEL

 

 

Papef

Le programme d’appui aux projets économiques des femmes de la vallée du fleuve Sénégal et du Bassin arachidier d’un budget total de 112 900 € et d’une durée de deux ans (janvier 2013-décembre 2014), est financé par le Fonds européen de développement (FED) /UE, CFSI-Fondation de France.

L’action menée par la Fongs, chef de file, et le Gret s’inscrit dans le programme de promotion de l’égalité de genre dans l’accès aux droits politiques, économiques et sociaux (10ème FED, Sénégal). Elle vise l’amélioration des conditions de vie de quatre cents (400) femmes rurales et de leurs familles, choisies parmi celles déjà actives dans :

  • la transformation de l’arachide en pâte et/ou huile au niveau des commissions féminines de l’entente des groupements associés de Birkilane (EGABI) et de l’association pour le développement agricole de Kaolack (ADAK) dans le bassin arachidier, et
  • la transformation du riz en diverses brisures au niveau des commissions féminines de l’union des jeunes agriculteurs de Koyli wirnde (UJAK) et de l’amicale du Walo (ASESCAW) dans la vallée du fleuve Sénégal.

Les initiatives de ces femmes se sont beaucoup développées ces dernières années et jouent un rôle important dans la constitution des revenus des ménages ruraux, mais elles restent limitées par leur dispersion, leur caractère informel, leur faible capacité de financement, et les mauvaises conditions d’approvisionnement en matières premières et de mise en marché.

Pour améliorer les conditions de vie de ces femmes et de leurs familles, l’action vise plus spécifiquement à réaliser un bond qualitatif grâce à la professionnalisation des initiatives, la mise en place d’un dispositif d’appui-conseil en gestion et commercialisation animé par les organisations paysannes, et la facilitation de l’accès aux moyens de production. Ces différents volets seront abordés en prenant en compte les questions de genre et en abordant les contraintes spécifiques que rencontrent les femmes pour y trouver des solutions durables.

Le projet en chiffres

  • 4 associations de la Fongs appuyées pour renforcer leurs services destinés aux activités féminines de transformation.
  • 400 femmes bénéficiaires.
  • 40 animateurs endogènes formés et accompagnés par la Fongs et le Gret pour conseiller les femmes transformatrices.
  • 2 filières de transformation ciblées (riz et arachide) et 2 zones agro-écologiques (Vallée du fleuve Sénégal et bassin arachidier).

Les objectifs du projet

  • Renforcer les organisations paysannes à fournir des appuis et conseils adaptés aux besoins des femmes
  • Professionnaliser les activités de transformation par le renforcement des capacités techniques, organisationnelles et de gestion des femmes transformatrices
  • Accompagner une meilleure maîtrise de l’approvisionnement en matière première et de l’accès au foncier des femmes
  • Capitaliser et partager les enseignements du projet au sein du réseau des organisations paysannes sénégalaises

Renforcer l’approche genre

La prise en compte de la dimension genre est indispensable si on veut prendre en compte les contraintes spécifiques que rencontrent les femmes, pour y trouver des solutions durables et qui favorisent une meilleure reconnaissance du rôle et de la place de la femme dans la satisfaction des besoins des familles. Cette dimension est développée dans le projet à différents niveaux :

  • renforcement des compétences des animateurs endogènes sur l’approche genre,
  • accompagnement d’une réflexion au sein des associations sur les services spécifiques qui peuvent être proposés aux femmes pour répondre à leurs besoins,
  • étude sur l’accès des femmes aux financements, aux moyens de production et à la terre,
  • capitalisation et partage des initiatives économiques des femmes et des appuis fournis par les associations pour élargir la réflexion au sein du mouvement paysan sénégalais.

Contacts

PAPE ASSANE DIOP, FONGS, BP 269 Thiès Sénégal
Tél. : +221 33 939 58 58 – assanepapa2000@yahoo.fr – fongs@orange.sn

GUILLAUME BASTARD, Gret Sénégal, s/c IRD Hann Maristes, Dakar
Tél. : +221 33 849 35 38 – bastard@gret.org

AMEL BENKAHLA, Gret – Campus Jardin tropical, 45 bis av.de la Belle Gabrielle, 94736 Nogent/Marne – France
Tél. : +33 170 91 92 06 – benkahla@gret.org

Fiche de présentation du projet PAPEF

2025-01-23T10:10:56+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|0 commentaires

Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) – organisation de producteurs

Le Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA)  est une organisation de producteurs dont le but fondamental est de défendre les intérêts des acteurs de la filière arachide et d’accompagner les politiques  étatiques

Les onze membres du CNIA sont :

  • SONACOS (Société Nationale de Collecte des Oléagineux du Sénégal)
  • SONAGRAINE,
  • SENCHIM (Société nationale des produits chimiques),
  • SPIA,
  • UNCAS (Union Nationale des coopératives Agricoles du Sénégal),
  • UNIS (Union Nationale des Interprofessionnels de semences),
  • SISMAR (Société industrielle de Matériel Agricole),
  • FNOPS (Fédération Nationale des Opérateurs Privés du Sénégal),
  • SONAGRO
  • APCR (Association des Présidents de communautés rurales).

Le bureau est constitué d’un président (UNCAS), d’un vice-président (SONAGRAINE), d’un trésorier (trésorier APCR).

Le CNIA a pour principal objectif la relance de l’arachide au Sénégal. Plus spécifiquement, il vise à :

  • La sauvegarde des intérêts mutuels grâce à l’instauration d’un système d’informations techniques et économiques transparent ;
  • Le recours à des procédures décisionnelles équilibrées qui prennent en compte les différents centres d’intérêts et les initiatives porteuses de changements positifs dans l’évolution de la filière ;
  • La détermination et la fixation du prix plancher en se référant aux informations relatives à l’évolution des indicateurs de la filière et des cours mondiaux ;
  • L’animation des négociations internes à l’interprofession ;
  • La consolidation de la dotation du compte de soutien pour éviter un effondrement brutal des cours grâce à un système de décote et de ristourne en fonction de la situation qui prévaut sur le marché international ;
  • L’amélioration de la productivité ;
  • La sécurisation des producteurs par le renforcement de leur position dans la filière ;
  • Le respect des statuts, règlements et engagements souscrits.

Le CNIA a bénéficié de l’expertise des agents du projet d’appui dans l’organisation, la détermination et la vulgarisation des indicateurs financiers et économiques de la filière, dans l’analyse de l’évolution des cours mondiaux de l’arachide et des produits concurrents tels que le soja et le colza. Ce projet était financé par l’Union européenne (mise en place des fonds STABEX qui constituent avec ceux de l’Etat les ressources financières du compte de soutien mis en place au début du processus de professionnalisation de la filière arachide).

Le CNIA (lire note sur interprofession au Sénégal) en tant que maître d’ouvrage désigne des maîtres d’oeuvre comme l’UNIS, qui se charge de la multiplication et de la vente des semences améliorées, l’UNCAS qui assure la production arachidière, la SONAGRAINE la collecte, la SONACOS la transformation (trituration), la SPIA la fourniture des produits phytosanitaires, la SISMAR celle du matériel agricole, la SENCHIM les produits fertilisants, la FNOP le stockage et l’APCR les terres.

Le CNIA travaille sur les mécanismes de fixation des prix aux producteurs à travers des négociations annuelles se déroulant entre mars et mai. Et au sortir de ces négociations, le prix plancher ou prix minimum pour la campagne en vue est annoncé. Un dispositif ou modèle a été mis en place basé sur le partage des risques (et des bénéfices) entre producteurs et industriels avec une régulation par un compte de soutien. Le solde positif ou négatif par rapport au prix plancher fixé est réparti entre les producteurs (25 %), les industriels (50 %) et le compte de soutien (25 %), au prorata des quantités commercialisées. Ce compte de soutien est alimenté par une part des bénéfices et par le prélèvement sur les importations d’huile dont le taux est calculé par un système prenant en compte les coûts de production et les cours nationaux et mondiaux. Lire politiques de développement

La dernière assemblée générale du CNIA s’est tenue en novembre 2014 après présentation du rapport moral et financier et l’admission de deux nouveaux membres a renouvelé son Conseil d’administration en léthargie depuis quelques années. Sa tenue du a permis de fixer en décembre le prix de l’arachide, et la date de l’ouverture de la campagne. Il devra définir son rôle dans la mise en oeuvre du programme de relance et d’accélération de l’agriculture au Sénégal (Pracas), partie du Plan Sénégal émergent.

 

Découvrez le portail de l’agroalimentaire au Sénégal. Il fournit de nombreuses informations sur l’agroalimentaire au Sénégal. Si vous êtes un acteur du secteur (agriculture, transformation, commerce, service…) ce site est fait pour vous. Parcourez le site et laissez des commentaires aux articles pour participer à l’animation. Vous pouvez aussi nous contacter pour contribuer ou nous solliciter.

2025-02-19T14:58:17+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|19 commentaires

Politique de développement de la filière arachide

L’Etat a institué la politique agricole (PA) en 1958, qui lui attribuait toutes les responsabilités. A travers l’Office national de coopération et d’assistance pour le développement (ONCAD) crée en 1966, il fournissait le crédit, les semences, l’engrais et le matériel agricole. Il assurait également l’encadrement des coopératives, et la commercialisation des produits agricoles bruts, la transformation de l’arachide restant aux mains d’industries privées.

Pour limiter la place croissante du secteur privé dans la vente des produits arachidiers. l’Etat créa en 1975 la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS). Cette dernière avait pour tâche la vente à l’exportation de l’huile et tourteaux. Le champ d’activité de la société fut étendu à la collecte et au transport des arachides par l’intermédiaire d’une filiale, la SONAGRAINES qui assurait également la distribution des intrants.

Les problèmes de gestion rencontrés par les entreprises publiques conduisirent à la suspension de la PA et, par conséquent, à la dissolution de l’ONCAD (Gueye M., 2010). En 1984, les priorités de la Nouvelle politique agricole (NPA) sont recentrées autour des filières céréalières au détriment de l’arachide. Le Comité interprofessionnel de l’arachide (CNIA) fut créé en 1992, pour entériner le retrait de l’Etat dans la régulation de la filière. Il constitue le cadre de dialogue entre les différents acteurs de la filière structurée.

En 1995, la Déclaration de politique de développement agricole (DPDA) aboutit au lancement du Programme d’ajustement structurel de l’agriculture (PASA). Le commerce de l’arachide fut libéralisé à l’exportation comme à l’importation, et la SONACOS perdit son monopole (Boccanfuso et al, 2008). La dissolution de sa filiale SONAGRAINES en 2001, amorce l’apparition d’un nouveau mode de collecte de l’arachide par les huileries : c’est le système ? carreau-usine ?. Son principe consistait à transférer aux privés, y compris les producteurs et leurs organisations, les anciennes fonctions de la SONAGRAINES concernant la collecte et le transport des arachides vers les usines.

En mai 2003, le gouvernement du Sénégal élabore une lettre de politique de développement de la filière arachide (LPDFA) en vue de créer ? d’amont en aval un environnement économique, juridique et institutionnel permettant à la filière arachide de contribuer à la dimension de son potentiel, et à travers un rôle accru de l’initiative privé, à la réalisation des objectifs de base de la politique agricoles ? (République du Sénégal, 2003). Ces réformes conduisirent finalement à la privatisation de la SONACOS, qui donnera naissance à SUNEOR en 2007. Elle est aujourd’hui la principale unité industrielle de production d’huile raffinée au Sénégal (Gueye M., 2010).

L’action de reconstitution du capital semencier d’arachide et de professionnalisation des acteurs de la filière a été confiée à l’ASPRODEB par le gouvernement dans le cadre du cadre d’obligations mutuelles (COM) signé entre l’Etat et l’Union européenne. Elle participe à enrayer la tendance baissière de la production d’arachide et à mieux impliquer les producteurs avec leurs OP (coopératives semencières, centrales de services etc.).

La grappe ? Agriculture et agro-industrie ? de la stratégie de croissance accélérée (SCA) adoptée en 2008 qui a pour objectif de ? promouvoir une agriculture et une agro-industrie intégrées aux chaînes de valeur globalisées, en contribuant à une croissance durable et créatrice d’emplois ?

Après la mise en ouvre de deux générations de Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) de 2003 à 2010, le Sénégal a opté pour une Stratégie nationale de développement économique et social pour la période 2013-2017 (SNDES), qui constitue le cadre consensuel de coordination des interventions publiques. Adoptée en novembre 2012 par le Gouvernement et l’ensemble de ses partenaires au développement, cette stratégie repose sur la vision d’un Plan stratégique Sénégal Emergent (PSE) visant l’émergence économique à l’horizon 2035.

Le Plan d’actions prioritaires, articulé sur la période 2014-2018, constitue le document de référence des interventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du partenariat public-privé et de la participation citoyenne, à moyen terme (http://www.gouv.sn/Plan-Senegal-Emergent-PSE.html). La filière arachide est un des quatre secteurs moteurs de l’agriculture, pilier PSE et va connaitre des investissements à hauteur de 140 milliards de francs CFA d’ici à 2017.

Télécharger ce document de l’ISRA qui présente les politiques dans la filière arachide

2025-02-20T17:16:58+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Règlementations dans la filière arachide

Mécanismes de fixation des prix

Le CNIA travaille sur les mécanismes de fixation des prix aux producteurs à travers des négociations annuelles se déroulant normalement entre mars et mai. Et au sortir de ces négociations, le prix plancher ou prix minimum pour la campagne en vue est annoncé.

Un dispositif ou modèle a été mis en place basé sur le partage des risques (et des bénéfices) entre producteurs et industriels avec une régulation par un compte de soutien. Le solde positif ou négatif par rapport au prix plancher fixé est réparti entre les producteurs (25 %), les industriels (50 %) et le compte de soutien (25 %), au prorata des quantités commercialisées. Ce compte de soutien est alimenté par une part des bénéfices et par le prélèvement sur les importations d’huile dont le taux est calculé par un système prenant en compte les coûts de production et les cours nationaux et mondiaux.

Mesures commerciales

La filière arachide a toujours été protégée soit, par des protocoles, conventions ou contrats plan signés entre l’État ou ses démembrements (CPSP,FGPA, etc.) et les huiliers, soit par des droits et taxes. Cependant, à la faveur de l’approfondissement de la libéralisation économique à la suite de l’ajustement monétaire, il a été procédé à la suppression de toutes les autorisations préalables à l’importation et à l’exportation des produits arachidiers (huiles végétales, graines d’arachide) en 1998, dans une démarche d’ensemble de promotion de l’initiative privée.

Les droits et taxes appliqués à l’importation et à l’exportation de l’arachide sont institués dans le cadre de l’UEMOA et l’OMC, dont le Sénégal est membre. Il s’agit pour les produits originaires de pays non membres de l’UEMOA du taux cumulé de 44,48 % ad valorem comprenant : le droit de douane au taux de 20 %; la redevance statistique de 1 %; le prélèvement communautaire de solidarité (PCS) de l’UEMOA de 1 %; le prélèvement au profit du Conseil sénégalais des Chargeurs (COSEC) de 0,20 %; le prélèvement communautaire au profit la CEDEAO de 0,5 %; la TVA au taux de 18 %.

De plus, deux taxes ont été introduites le 10 décembre 2002 pour recouvrement au cordon douanier, à savoir: la taxe spécifique sur les corps gras, au taux de 15 % applic able à toutes les huiles à l’exception des huiles d’arachide et des huile s mélangées contenant au moins 60 % d’huile d’arachide et la taxe conjoncturelle d’importation (TCI)de l’UEMOA au taux de 10 % fondée sur la ?clause spéciale de sauvegarde? de l’Accord sur l’agriculture adopté par l’OMC. La TCI est assise sur un prix de déclenchement déterminé par les organes compétents de l’UEMOA et qui est valable pendant six mois conformément aux dispositions du Règlement n? 06 / 98 / CM / UEMOA portant adoption du mécanisme de la TCI. Au total, les droits et taxes de porte cumulés sont de 56,28 %.

à travers la TCI, l’activité de raffinage se trouve protégée vis-à-vis des importations d’huiles raffinées à concurrence de l’incidence différentielle des prix à l’importation des produits bruts et raffinés, compte tenu des frais de conditionnement. Il en résulte une incitation à la maîtrise des coûts de raffinage.

2025-02-20T17:23:47+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|3 commentaires

Projet de diffusion à grande échelle au Sénégal des innovations technologiques pour le traitement de l’huile artisanale d’arachide

Ce projet d’un coût global de 210 606 550 FCFA financé par le Fonds national de recherche agricole, et le Programme de productivité agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) est mené par l’ANCAR et l’ITA.

Le projet consiste à former 200 groupements bénéficiaires dans les 6 régions administratives du bassin arachidier (Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack, Louga et Thies).

2025-01-23T10:10:56+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|5 commentaires

Union nationale des coopératives agricoles au Sénégal (UNCAS) – organisation de producteur

Union nationale des coopératives agricoles au Sénégal (UNCAS)

L’UNCAS fut créée en 1974 pour porter ses revendications en faveur de la poursuite de la modernisation de la petite exploitation familiale par le biais de l’intensification de la production. L’UNCAS est la plus grande organisation paysanne d’activité principalement archière. Composée de 800 000 membres, elle possède une structure pyramidale en 2008 de 4500 sections villageoises, 338 coopératives, 90 unions locales, 30 unions départementale et 10 unions régionales. Cette organisation privilégie la réserve personnelle de semences. C’est dans ce cadre qu’elle avait initié un programme d’épargne et de production de semence. Les réserves étaient estimées à 20000 tonnes pour la campagne 2001-2002.Elle n’a pas été agréée pour la campagne 2002/2003 et n’a pas réalisé de collecte à cause des bons impayés. Vu les forts taux d’impayés du crédit distribué par la CNCAS à partir du niveau central, l’UNCAS milite pour promotion d’un crédit décentralisé en partenariat avec les SFD tel que le Crédit Mutuel du Sénégal (CMS).

(Source : Diagne A., 2014).

2025-02-20T17:04:40+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière arachide|0 commentaires

Cadre de concertation des producteurs agricoles (CCPA) – Organisation de producteur

Créé en 2001, le Cadre de concertation des producteurs agricoles (initialement uniquement sur l’arachide puis s’est généralisé) est une organisation paysanne de producteurs qui regroupe 61 groupements inter-villageois de producteurs d’arachide (GIPA) pour plus de 36 000 adhérents, ses activités sont essentiellement basées sur la production de semences, la commercialisation et la transformation. Le CCPA regroupe des organisations de producteurs des régions de Kaolack, Fatick, Kaffrine, Tambacounda et Kédougou. Les GIPA sont la charpente du CCPA et sont formés d’environ 150 exploitations familiales. La fonction principale des GIPA est la commercialisation de l’arachide, la production de semences et la transformation de l’arachide. Le CCPA intervient actuellement dans 2 départements de la région de Kaolack : Foundiougne (région de Fatick), Tambacounda et les nouvelles régions de Kédougou et de Kaffrine. Les objectifs du Cadre de concertation des producteurs d’arachide sont:

  • Unir les producteurs de la filière arachidière et leur organisation
  • Établir des partenariats durables avec des acteurs extérieurs
  • Défendre les intérêts matériels et moraux de ses membres
  • Contribuer à la mise en place d’un observatoire national de la filière
  • Promouvoir de petites unités de transformation pour les produits dérivés de l’arachide
  • Contribuer à la formation et au renforcement des capacités de producteurs et productrices d’arachide

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2025-02-20T15:45:23+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations, Filière arachide|0 commentaires

PAPEF

Le programme d’appui aux projets économiques des femmes de la vallée du fleuve Sénégal et du Bassin arachidier d’un budget total de 112 900 € et d’une durée de deux ans (janvier 2013-décembre 2014), est financé par le Fonds européen de développement (FED) /UE, CFSI-Fondation de France.

L’action menée par la Fongs, chef de file, et le Gret s’inscrit dans le programme de promotion de l’égalité de genre dans l’accès aux droits politiques, économiques et sociaux (10ème FED, Sénégal). Elle vise l’amélioration des conditions de vie de quatre cents (400) femmes rurales et de leurs familles, choisies parmi celles déjà actives dans :

  • la transformation de l’arachide en pâte et/ou huile au niveau des commissions féminines de l’entente des groupements associés de Birkilane (EGABI) et de l’association pour le développement agricole de Kaolack (ADAK) dans le bassin arachidier, et
  • la transformation du riz en diverses brisures au niveau des commissions féminines de l’union des jeunes agriculteurs de Koyli wirnde (UJAK) et de l’amicale du Walo (ASESCAW) dans la vallée du fleuve Sénégal.

Les initiatives de ces femmes se sont beaucoup développées ces dernières années et jouent un rôle important dans la constitution des revenus des ménages ruraux, mais elles restent limitées par leur dispersion, leur caractère informel, leur faible capacité de financement, et les mauvaises conditions d’approvisionnement en matières premières et de mise en marché.

Pour améliorer les conditions de vie de ces femmes et de leurs familles, l’action vise plus spécifiquement à réaliser un bond qualitatif grâce à la professionnalisation des initiatives, la mise en place d’un dispositif d’appui-conseil en gestion et commercialisation animé par les organisations paysannes, et la facilitation de l’accès aux moyens de production. Ces différents volets seront abordés en prenant en compte les questions de genre et en abordant les contraintes spécifiques que rencontrent les femmes pour y trouver des solutions durables.

Le projet en chiffres

  • 4 associations de la Fongs appuyées pour renforcer leurs services destinés aux activités féminines de transformation.
  • 400 femmes bénéficiaires.
  • 40 animateurs endogènes formés et accompagnés par la Fongs et le Gret pour conseiller les femmes transformatrices.
  • 2 filières de transformation ciblées (riz et arachide) et 2 zones agro-écologiques (Vallée du fleuve Sénégal et bassin arachidier).

Les objectifs du projet

  • Renforcer les organisations paysannes à fournir des appuis et conseils adaptés aux besoins des femmes
  • Professionnaliser les activités de transformation par le renforcement des capacités techniques, organisationnelles et de gestion des femmes transformatrices
  • Accompagner une meilleure maîtrise de l’approvisionnement en matière première et de l’accès au foncier des femmes
  • Capitaliser et partager les enseignements du projet au sein du réseau des organisations paysannes sénégalaises

Renforcer l’approche genre

La prise en compte de la dimension genre est indispensable si on veut prendre en compte les contraintes spécifiques que rencontrent les femmes, pour y trouver des solutions durables et qui favorisent une meilleure reconnaissance du rôle et de la place de la femme dans la satisfaction des besoins des familles. Cette dimension est développée dans le projet à différents niveaux :

  • renforcement des compétences des animateurs endogènes sur l’approche genre,
  • accompagnement d’une réflexion au sein des associations sur les services spécifiques qui peuvent être proposés aux femmes pour répondre à leurs besoins,
  • étude sur l’accès des femmes aux financements, aux moyens de production et à la terre,
  • capitalisation et partage des initiatives économiques des femmes et des appuis fournis par les associations pour élargir la réflexion au sein du mouvement paysan sénégalais.

Contacts

PAPE ASSANE DIOP, FONGS, BP 269 Thiès Sénégal
Tél. : +221 33 939 58 58 – assanepapa2000@yahoo.fr – fongs@orange.sn

GUILLAUME BASTARD, Gret Sénégal, s/c IRD Hann Maristes, Dakar
Tél. : +221 33 849 35 38 – bastard@gret.org

AMEL BENKAHLA, Gret – Campus Jardin tropical, 45 bis av.de la Belle Gabrielle, 94736 Nogent/Marne – France
Tél. : +33 170 91 92 06 – benkahla@gret.org

2025-01-23T10:10:56+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|0 commentaires

Les institutions de la filière arachide

La définition et la mise en œuvre de la politique gouvernementale relèvent du ministère de l’Agriculture qui a signé une convention avec Comité national interprofessionnel de l’arachide (CNIA) qui regroupait au départ des services publics et des opérateurs privés.

Après deux ans de fonctionnement, les uns et les autres avaient opté pour une « privatisation » de la structure pour accroître son efficacité. LE CNIA ne comprend depuis 1994 plus que les professionnels et des représentants des élus locaux.

En 1997, le CNIA cesse d’être le maître d’œuvre des actions à réaliser et devient maître d’ouvrage en veillant à la cohérence des interventions sur la filière. Des conventions ou des protocoles sont signés entre le CNIA et les structures de recherche, comme l’ISRA (Institut sénégalais de recherches agricoles) et la division des semences (DISEM) que le CNIA peut solliciter en cas de besoin.

2025-02-20T17:23:38+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|2 commentaires

Fédération des Périmètres Auto-gérés (FPA)

La FPA défend depuis 1993 les intérêts des producteurs de riz des 08 unions hydrauliques de la Vallée du Fleuve Sénégal qui représente 191 groupements d`intérêt économique et sections villageoises et plus de 8000ha. Elle s’est assignée comme missions de Garantir à long terme la pleine réalisation du potentiel agricole des périmètres autogérés, de la production agricole à la commercialisation, et de mettre en place un espace de concertation, d’échanges et de défenses d’intérêts communs. Les services qu’elle offre à ses membres: achats groupés d’intrants, commercialisation, production de semences certifiées, représentation et plaidoyers.

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2025-02-20T18:04:46+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

Amicale socio-économique sportive et culturelle des agriculteurs du Walo (ASESCAW)

L’ASESCAW est une association paysanne qui a été créée en 1976 sur l’initiative de jeunes organisés autour du Foyer de Ronkh. Elle fédère aujourd’hui 33 foyers et comprend 15000 membres actifs. La zone d’intervention de l’ASESCAW couvre les départements de Saint-Louis et Dagana au Nord du Sénégal. L’ASESCAW est l’une des premières organisations paysannes du Sénégal et est un membre fondateur de la FONGS. Les principaux domaines d’intervention de l’ASESCAW sont: l’agriculture, l’élevage, l’environnement, le micro crédit, la transformation des produits agricoles, la commercialisation du riz, la formation, etc. Elle s’est notamment impliquée dans la promotion du riz local, la conception d’outils de gestion foncière (POAS) et la formation des étudiants (UGB, UCAD, ISFAR, ENEA, etc.). L’ASESCAW est également pionnière dans la gestion des aménagements hydro agricoles. L’ASESCAW est membre fondateur de la FONGS et du mouvement paysan autonome Sénégalais. L’ASESCAW a participé au programme d’appui aux projets économiques des femmes de la vallée du fleuve Sénégal et du Bassin arachidier (PAPEF) mené par la Fongs et le Gret.

2025-02-20T18:08:10+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

Union des Jeunes agriculteurs de Koyli Wirndé (UJAK)

L’UJAK est une association paysanne créée en 1987 qui fonctionne sur la base d’une forte dynamique villageoise dans la communauté rurale de Guédé village et dans la commune de Guédé Chantier (département de Podor, Vallée du fleuve Sénégal). Elle compte aujourd’hui, 4800 membres dont 2827 femmes, répartis dans 25 Associations Villageoises de Développement (AVD). L’UJAK est membre de la Fédération des ONG du Sénégal (FONGS) et d’autres réseaux de la Vallée du Fleuve Sénégal (AFUP, PINORD, CIFA, MAV, etc.). L’UJAK intervient dans plusieurs domaines tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’environnement et le développement durable, la transformation des produits agricoles et forestiers, le financement rural, l’organisation coopérative, le commerce équitable, le socio culturel, etc. L’UJAK a participé au programme d’appui aux projets économiques des femmes de la vallée du fleuve Sénégal et du Bassin arachidier (PAPEF) mené par la Fongs et le Gret.

2025-02-20T18:13:45+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

Etude OP et commercialisation du riz

L’étude s’inscrit dans le cadre du programme « Produits de base »  Afrique Caraïbes Pacifique (ACP) de l’Union Européenne (UE) (EC-ACP GCP/INT/045/EC) mis en oeuvre par la FAO. La division agro-industrie AGS a confié au Gret la réalisation d’une étude sur les systèmes de commercialisation actuels de 2 organisations de producteurs (OP) au Sénégal et de 3 OP (union et coopératives) au Burkina Faso afin d’identifier les interventions visant à encourager les organisations à devenir de véritables partenaires commerciaux.

Les travaux et activités, menées avec les bureaux d’études Baobabs des saveurs au Sénégal et Sicarex au Burkina Faso, sont :

  • Étude des systèmes commerciaux actuels : nature des produits commercialisés, acheteurs, fournisseurs, circuits de commercialisation et rôle de l’OP, coûts de commercialisation, à travers des entretiens avec les différents acteurs
  • Identification des facteurs critiques de succès à travers l’analyse du marché, des attentes des clients et consommateurs (entretiens, réunion de groupe)
  • Élaboration d’une stratégie de commercialisation avec chaque OP pour améliorer son système de commercialisation et augmenter le volume et la qualité des produits mis sur le marché.

La FAO a confié au Gret l’appui à la mise en oeuvre des recommandations (octobre 2010 – décembre 2011).

Pour le Sénégal, 2 OP ont été accompagnées, Pinord et Corad, pour la définition, la formation et l’application de leur stratégie de commercialisation du riz. Pour le Burkina Faso le projet a appuyé des groupements de producteurs et d’étuveuses de Bama et Mogtedo.

Le projet a servi également de terrain pilote pour l’élaboration de la notion de « business models » appliqués à l’agriculture familiale et aux organisations professionnelles agricoles qui entre dans le cadre d’une capitalisation de la FAO.

http://www.gret.org/projet/etude-diagnostic-des-systemes-de-commercialisation-dorganisations-de-producteurs-au-senegal-et-au-burkina-faso/

2025-02-20T23:18:58+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|0 commentaires

Projet Profils

Le projet Profils (promotion des organisations et des filières locales au Sénégal) vise à soutenir la production, l’organisation des filières et la commercialisation de produits céréaliers et animaux de 4 régions agricoles du Sénégal (Fatick, Kaolack, Kaffrine et Kolda).

Améliorer la sécurité alimentaire des ménages ruraux et urbains

La hausse des cours des matières premières en 2007 et 2008, énergie dans un premier temps, puis produits alimentaires ensuite, a remis en haut de l’agenda international l’impérieuse nécessité de lutter contre la pauvreté et d’œuvrer pour le droit à l’alimentation car l’insécurité alimentaire touche encore une large frange de la population mondiale, au premier rang de laquelle se trouvent les paysans sans terre et les petites exploitations agricoles de type familial. En réaction aux difficultés rencontrées par les pays en développement, notamment aux importateurs nets de denrées alimentaires, comme le Sénégal, l’Union européenne a mis en place la facilité alimentaire dont a bénéficié le projet de promotion aux organisations et filière locales au Sénégal.

Le déficit de la balance commerciale du Sénégal pour les produits alimentaires de base, et la démographie urbaine galopante montrent la nécessité d’une action à trois niveaux pour améliorer la sécurité alimentaire :

  • Accroitre la disponibilité alimentaire par un appui à la production agricole de base, en renforçant les facteurs de production,
  • Améliorer l’accès aux aliments par leur mise à disposition sur les marchés déficitaires des zones urbaines principalement,
  • Appuyer la diversification des productions, permettant également de sécuriser les revenus des agricultures familiales.

Les régions ciblées font partie du bassin arachidier et du bassin cotonnier du Sénégal. Face aux contraintes du marché de l’arachide et du coton, ces deux zones connaissent une dynamique de reconversion d’une partie des terres vers d’autres cultures notamment les cultures vivrières. Le projet se propose d’accompagner les exploitations familiales membres d’organisations de producteurs dans cette reconversion vers des filières vivrières et de renforcer les activités d’élevage en tenant compte de la diversité des activités au sein des agricultures familiales sénégalaises.

L’action s’appuie sur un groupement de 5 opérateurs de développement intervenant depuis plusieurs années dans ces régions et vise à valoriser les compétences de chacun des organismes et d’étendre les activités en cours en tenant compte des enseignements des campagnes agricoles précédentes. Dans les filières vivrières (mil, niébé, mais, riz), le projet appuie la production en facilitant l’accès aux intrants, au conseil et services financiers pour les OP (y compris crédit de stockage), le stockage et la commercialisation. Il améliore les conditions de production et la transformation et l’écoulement des produits dans les filières génératrices de revenus (Lait, apiculture, petit ruminant, aviculture). Enfin il fournit un appui aux OP faitières pour accroitre leur contribution aux politiques publiques (techniques de plaidoyer, connaissance de l’environnement, concertation).

Un projet mené en partenariat

Le projet mené en partenariat avec Enda Graf, AVSF, JED et CPS, visait l’accroissement de la production de quatre régions agricoles (Fatick, Kaolack, Kaffrine et Kolda), et la commercialisation de produits céréaliers et animaux vers les zones déficitaires urbaines et rurales. Il s’agissait de renforcer les capacités de production des exploitations familiales par la mise à disposition d’intrants, de matériels et l’accès à la formation et au conseil. Le projet a également expérimenté le crédit warrantage et un système d’informations sur les prix.

Ce projet de deux ans (2010-2011) a été financé par l’Union européenne ( UE ), l’Agence française de développement (AFD), Comité Français de Solidarité Internationale ( CFSI ), Fondation de France.

Cela a permis d’améliorer la disponibilité des produits alimentaires, l’accessibilité des prix et la qualité des aliments. 3 000 hectares ont été cultivés pour une production de 3500 tonnes de mil, maïs et niébé. 4000 ménages ont été appuyés au travers de 20 organisations paysannes et 17 entreprises de transformation du lait ont été renforcées, avec une augmentation de 20% de leur chiffre d’affaires. Enfin, 450 ménages ont démarré une activité apicole fortement rémunératrice.

> La fiche projet sur le site du Gret : http://www.gret.org/projet/promotion-des-organisations-et-des-filieres-locales-au-senegalfacilite-alimentaire/

2025-02-20T23:18:46+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|0 commentaires

Renforcement de la mise en valeur du mil

A Kaolack, Kaffrine et Fatick, un projet dénommé « Renforcement de la mise en valeur mil » (Usda Clusa) a été financé par le Département de l’Agriculture des Etats-Unis d’Amérique à hauteur de 2 milliards 258 millions FCfa. Ce programme vise à renforcer la sécurité alimentaire dans la zone d’emprise et à augmenter la productivité du mil à hauteur de 75 %. C’est après la crise alimentaire de 2007-2008 qui a engendré un renchérissement des céréales importées et a révélé la fragilité de l’équilibre alimentaire des pays en développement que le projet a été mis en ?uvre. Les autorités sénégalaises ont pris des mesures à court terme pour juguler les effets de cette crise, ansi que des initiatives à moyen terme pour assurer de manière durable la sécurité alimentaire des populations à travers le développement des filières céréalières.

2025-02-20T23:18:36+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|2 commentaires

Politiques de développement de la filière céréale

La libéralisation de la filière rizicole

Avant 1994, à travers la SAED et la SODAGRI, l’Etat fournissait tous les services aux agriculteurs : formation technique, crédit de campagne et d’équipement, fourniture des intrants, travaux culturaux, gestion de l’eau, collecte, transformation, commercialisation du riz. Le «Programme d’Ajustement Structurel de la Filière Rizicole » (PASR) signé en 1994, visait la libéralisation du marché et de la transformation du riz au Sénégal. Il s’est traduit par une série de mesures :

  • désengagement de la SAED de l’achat, de la transformation et de la commercialisation du riz paddy en 1994 ;
  • désengagement de la CPSP de l’importation et de la distribution du riz au profit du secteur privé en 1995 ;
  • suppression de tous les prix administrés du riz paddy et du riz blanc ;
  • création en 1996 de la Cellule de Gestion et de Surveillance des marchés de Riz (CGSMR, SIMRiz) au niveau du Ministère chargé du Commerce ;
  • création en 2002 de l’Agence de Régulation des Marchés ARM organe du Ministère des PME et du Commerce qui reprend l’ensemble des missions de régulation des marchés (Gergely, Baris, 2009)

Les contre-performances au niveau des secteurs stratégiques comme l’agriculture et les tendances majeures à la fin de la décennie 80 marquées par une forte paupérisation rurale et urbaine ont contribué à la définition de nouvelles stratégies. L’accent est mis sur l’amélioration de la croissance pour créer suffisamment de richesse et la réduction de la pauvreté par des effets de redistribution. Les politiques agricoles à la fin des années 90 accordent ainsi un poids important à la réduction pauvreté rurale (Beaujeu et al. 2009).

La loi d’orientation agro-sylvo pastorale (LOASP)

La loi d’orientation agro-sylvo pastorale (LOASP) concerne essentiellement le développement des secteurs agricole, sylvicole et pastoral, tout en s’inscrivant dans une perspective de réduction puis d’éradication de la pauvreté et de promotion de la croissance économique. La LOASP constitue la base d’élaboration de programmes opérationnels à moyen terme que sont le Programme national de développement agricole (PNDA), le Programme national de développement de l’élevage (PNDE) et le plan d’action forestier du Sénégal (PAFS). Malgré l’engagement de départ de l’Etat sénégalais dans le processus, et malgré le vote de la loi en 2004, aucun décret d’application n’a été adopté (Beaujeu et al. 2009).

Stratégies de réduction de la pauvreté

Le premier document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP I) est axé sur quatre leviers fondamentaux : (i) la création de richesses ; (ii) l’accélération de la promotion de l’accès aux services sociaux de base ; (iii) la protection sociale et prévention et gestion des risques et catastrophes et (iv) la gouvernance et développement décentralisé et participatif.

Selon le DRSP II, le secteur primaire devrait à l’horizon 2015 progresser en moyenne de 8,4%, essentiellement tiré par le sous-secteur agricole qui croitrait de 10,5% à la faveur de politiques nationales visant le développement agricole durable, avec comme objectifs majeurs la contribution à la sécurité alimentaire, la lutte contre la pauvreté, l’amélioration des revenus des populations rurales et la protection de l’environnement (Beaujeu et al. 2009).

Le DSRP II s’appuie, dans sans mise en oeuvre, sur la stratégie de croissance accélérée (SCA) et sur les politiques sectorielles et multisectorielles. La stratégie de réduction de la pauvreté dans le secteur agricole s’articule autour de deux piliers la création de richesse par une croissance ≪ pro-poor ≫ et la génération des emplois en milieu rural, le développement agro-sylvo-pastoral et la sécurité alimentaire. La grappe « Agriculture et agro-industrie  » de la SCA adoptée en 2008 a pour objectif de « promouvoir une agriculture et une agro-industrie intégrées aux chaînes de valeur globalisées, en contribuant à une croissance durable et créatrice d’emplois ». La création d’emplois est un objectif important de la SCA. (Beaujeu et al. 2009).

Goana et Programme National d’Autosuffisance en Riz

Face à l’augmentation du prix des denrées alimentaires, à la diminution des stocks et la difficulté d’approvisionnement des marchés locaux (crise alimentaire), le président Wade décide, en avril 2008, de la mise en place de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). L’objectif principal de cette politique est d’augmenter la production agricole pour les principales cultures consommées au Sénégal afin d’assurer plus rapidement la sécurité alimentaire, de réduire la dépendance nationale aux importations et ainsi de garantir la souveraineté alimentaire (http://inter-reseaux.org). Elle prévoit, en l’espace de 6 mois et à partir du mois d’octobre 2008, une production de deux millions de tonnes de maïs, trois millions de tonnes de manioc, 500 000 tonnes de riz paddy et deux millions de tonnes pour les autres céréales (mil, sorgho, fonio). Pour l’élevage, les objectifs portent sur une production de 400 millions de litres de lait et 435 000 tonnes de viande http://www.au-senegal.com). La Goana intègre et dépasse les différents Programmes Spéciaux et le Programme d’auto-suffisance en riz. De même, elle se veut inscrite dans la lignée de la Loasp, du DSRP, et de la SCA. Le programme phare de la GOANA est le Programme National d’Autosuffisance en Riz (PNAR).La Goana était cependant très fortement critiquée, en particulier par les OP qui n’ont pas été consultées pour la mise sur pied de cette politique (http://inter-reseaux.org).

Plan stratégique Sénégal Emergent (PSE)

Après la mise en ?uvre de deux générations de Documents de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) de 2003 à 2010, le Sénégal a opté pour une Stratégie nationale de développement économique et social pour la période 2013-2017 (SNDES), qui constitue le cadre consensuel de coordination des interventions publiques. Adoptée en novembre 2012 par le Gouvernement et l’ensemble de ses partenaires au développement, cette stratégie repose sur la vision d’un Plan stratégique Sénégal Emergent (PSE) visant l’émergence économique à l’horizon 2035. La SCA s’inscrit maintenant dans le PSE.

Le Plan d’actions prioritaires, articulé sur la période 2014-2018, constitue le document de référence des interventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du partenariat public-privé (PPP) et de la participation citoyenne, à moyen terme (http://www.gouv.sn/Plan-Senegal-Emergent-PSE.html). Parmi les principaux projets et programmes inscrits dans le gap de financement du volet public d’un montant de 2 361 milliards de FCFA figurent l’agriculture pour 261,8 milliards de FCFA, soit 11,1% où l’accent est mis sur la structuration la filière arachide, le développement de corridors céréaliers (dont la relance de la riziculture dans les régions de Tambacounda et Kolda), la mise en place de 150 à 200 microprojets de soutien à l’agriculture familiale (notamment riz pluvial) ainsi que la mise en place de 100 à 150 projets d’agrégation ciblés sur les filières Haute Valeur Ajoutée et élevage. Dans le volet PPP, il est prévu le doublement de la production de mil, de maïs et de riz.

2025-02-20T18:33:26+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Acteurs et organisations de la filière mil

L’absence d’OP spécialisées et une structuration encore faible

Au Sénégal, les producteurs de mil sont très nombreux et font partie de différentes organisations de producteurs qui se retrouvent notamment au niveau des différents Cadres locaux de concertation des organisations de producteurs de la région, mis en place par l’Asprodeb (CNCR). Cependant aucune organisation ne représente véritablement les producteurs de cette filière. Il n’existe pas d’organisations représentant les commerçants de la filière mais beaucoup de grossistes sont membres de l’UNACOIS. Le secteur du transport n’est pas non plus organisé.

Début de structuration du secteur de la transformation

On note par contre un début de structuration du secteur de la transformation. L’Association (nationale) des transformateurs de céréales locales (ATCL), créée en 1997, qui regroupe une vingtaine d’unités semi-industrielles, essentiellement de Dakar et Thiès, et des groupements d’artisanes. L’Association pour la Promotion et la Valorisation des Produits Locaux (Aproval) regroupe plusieurs artisans agroalimentaires dans différentes filières dont les céréales sèches.

Une réflexion sur la création d’une interprofession avait été initiée entre acteurs de la filière dans le cadre du Projet de promotion des céréales locales (Gret/Enda graf ? Union européenne) en 2000. Après la fin du programme, le ministère de l’Agriculture a continué à appuyer le processus de création. Le CICL (Comité interprofessionnel de la filière céréales locales) a été créé en 2001 lors d’une assemblée constitutive où les différents acteurs ont eu des difficultés à se mettre d’accord sur les modalités de représentation. La difficulté résidait notamment dans le nombre très élevé de producteurs qui, fort de cela, remettaient en cause la place des transformateurs à l’origine de la création de cette interprofession. Le CICL n’est plus actif.

Présentation de la filière céréale

2025-02-20T17:59:40+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|12 commentaires

CINAFILS

Le CINAFIL (Comité Interprofessionnel National de la Filière Lait Local) est l’une des instances de la FENAFILS. Il a pour mission de promouvoir le développement de la filière lait local dans sa zone d’intervention (Kolda, Vélingara, Tambacounda). Son plan stratégique et d’actions repose sur cinq axes prioritaires :

  1. Améliorer l’alimentation du bétail et l’hydraulique pastorale.
  2. Renforcer le suivi sanitaire du cheptel.
  3. Structurer et renforcer les capacités des acteurs, notamment par un meilleur accès aux équipements.
  4. Optimiser la production, la transformation et la commercialisation du lait.
  5. Développer des solutions adaptées aux défis de la filière.

Le développement des ceintures laitières a engendré un besoin d’organisation des acteurs de la filière, auquel les structures techniques ont tenté de répondre. Entre 2004 et 2005, en collaboration avec le pôle de services (SODEFITEX, AVSF, ISRA et plus récemment l’ANCAR), et avec le soutien du Bureau d’Appui à la Coopération Suisse, le CINAFIL a initié la création :

  • d’unions de GIE,
  • de fédérations d’unions de producteurs laitiers,
  • de cadres de concertation,
  • ainsi que d’une interprofession regroupant producteurs, transformateurs, collecteurs-livreurs et RTPA : le Comité Interprofessionnel National de la Filière Lait Local (CINAFIL)

Ses secteurs d’intervention sont :

  • Production
  • Transport
  • Transformation et commercialisation du lait
  • Santé animale
  • Micro-crédit
  • Formations
2025-02-26T18:19:27+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|2 commentaires

Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage

La définition et la mise en oeuvre de la politique gouvernementale pour le secteur agricole relèvent du ministère de l’Agriculture. Cependant les contre-performances au niveau de ce secteur et les tendances majeures à la fin de la décennie 80 marquées par une forte paupérisation rurale et urbaine ont contribué à la définition de nouvelles stratégies. L’accent est mis sur l’amélioration de la croissance pour créer suffisamment de richesse et la réduction de la pauvreté par des effets de redistribution. Les politiques agricoles à la fin des années 90 accordent ainsi un poids important à la réduction pauvreté rurale (Beaujeu et al. 2009). Elles s’inscrivent dans les axes de la stratégie de la réduction de la pauvreté.

Certaines institutions relevant d’autres ministères peuvent également jouer un rôle important dans les orientations et le fonctionnement de la filière riz. C’est le cas de l’agence de régulation des marchés.

Site du Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’Elevage

 

2025-02-20T18:50:37+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|0 commentaires

Comité interprofessionnel de la filière riz (Ciriz)

Créé en 1997, sous l’impulsion de l’Etat à travers la SAED, le CIRIZ est une association à but non lucratif dont le siège est basé à Saint-Louis. Ses objectifs sont :

  • ouvrir, élargir et rendre permanents les discussions et échanges entre les représentants des différents acteurs de la filière ;
  • Relever le défi de la qualité de façon permanente ;
  • Défendre dans tous les cas, les intérêts généraux et spécifiques de la filière ;
  • Collecter et traiter toutes les informations de la filière en vue de les rendre plus accessibles et plus facilement utilisables ;
  • Contribuer au règlement amiable et préventif des litiges collectifs et / ou individuels nés des accords passés entre les acteurs de la filière en vue de permettre l’émergence d’un espace et des rapports pacifiés et sécurisés ;
  • Assurer une meilleure commercialisation du riz local.

Le CIRIZ est composé de collèges (secteurs d’activités) :

  • les producteurs ;
  • les industries de transformation (riziers) ;
  • les institutions financières et de crédit ;
  • les fournisseurs d’intrants ;
  • les commerçants ;
  • les consommateurs ;
  • les prestataires de services agricoles ;
  • les professionnels des semences ;
  • les institutions publiques ;
  • les organismes d’appui au développement.

Les deux derniers précités n’ont pas de voix délibérative, mais prennent part activement à la vie du CIRIZ. Par ailleurs, la SAED assure le secrétariat du comité.
Jusqu’en 2006, le CIRIZ s’est positionné comme l’interlocuteur privilégié concernant la prise en charge des difficultés auxquelles la filière riz était confrontée. A travers ses différentes campagnes de plaidoyer et de lobbying, les préoccupations des acteurs de la filière, notamment celles des producteurs, ont connu des avancées significatives.

Impulsé par la Société nationale d’aménagement et d’exploitation des terres du delta du fleuve Sénégal (Saed) et financé par l’Agence française de développement (Afd), un atelier sur la redynamisation du Ciriz a été organisé en 2012.

Téléchargez un document de l’ISRA qui parle des organisations interprofessionnelles au Sénégal

2025-02-20T18:18:19+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

Cellule de Gestion et de Surveillance des marchés de Riz transformée en agence de régulation des marchés (ARM)

Jusqu’aux années 90, la régulation de la filière rizicole était assurée par l’État, qui avait le monopole de l’importation et de la distribution du riz brisé. En 1995, la filière rizicole est libéralisée et l’État crée la Cellule de gestion et de surveillance des marchés du riz (CGSMR) qui est censée réguler le marché du riz par le biais de l’information fournie grâce à un système d’information sur les marchés du riz. Cette cellule est érigée en ARM en septembre 2002. Ce changement s’accompagne d’une extension de son champ d’action avec la prise en charge de nouveaux produits (oignon, pomme de terre, banane, mil, sorgho, riz).

L’ARM est une structure administrative autonome placée sous la tutelle technique du ministère du Commerce. Ses missions sont, entre autres, de suivre le fonctionnement et l’évolution des marchés notamment grâce à la mise en place d’un système d’information et d’alerte pour permettre aux décideurs de disposer d’une information sur l’état des marchés, et d’animer un cadre de concertation regroupant les différents acteurs des filières. Un système d’information sur les marchés couvre tout le territoire national grâce au suivi de 174 marchés permanents et 182 marchés hebdomadaires. Ces informations constituent des données nécessaires à la concertation entre les acteurs privés et l’État pour la régulation ; elles servent aussi au contrôle et au suivi du respect des accords obtenus de manière consensuelle suite aux discussions. Ainsi, le mécanisme de régulation adopté par l’ARM se base principalement sur l’information et la concertation (inter-réseaux).

Plus d’information sur l’ARM ici et sur leur page Facebook

2025-02-20T18:47:09+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|0 commentaires

Organisation des producteurs exportateurs de fruits et légumes du Sénégal (ONAPES)

Depuis 2000, l’ONAPES regroupe les principales entreprises agricoles du Sénégal. A elles seules, ces entreprises représentent plus de 80 % du volume total des exportations sénégalaises.

Missions

L’ONAPES vise l’organisation de la profession de producteurs et exportateurs, l’assistance technique de ses membres, la formation et l’encadrement du personnel de production et de conditionnement, ainsi que l’assistance dans les activités de logistique et la défense des intérêts matériels et moraux de ses membres.

Objectifs

La diversification et l’augmentation des volumes d’exportation constituent les principaux objectifs de l’ONAPES pour ses membres. Après le haricot vert, la tomate cerise, et depuis peu, la mangue, des prospections et des recherches poussées sur des produits comme l’aubergine, le piment, le melon, etc. sont engagées dans ce sens.

Dans le contexte de mondialisation et de renforcement des exigences des consommateurs et des contraintes réglementaires des marchés ciblés, l ‘ONAPES appuie ses membres dans leurs importants efforts pour améliorer leurs pratiques agricoles et la qualité intrinsèque de leurs produits.

Sénégalaise d’exportation de produits agricoles et de services

Créé en 1994, la SEPAS est une organisation professionnelle qui regroupe une vingtaine d’exportateurs et producteurs agricoles installés au Sénégal.

Missions

  • Gérer le fret (aérien et maritime) sous la supervision de la Direction de l’Aviation Civile et sur la base de l’allotement mis à disposition par les compagnies aériennes
  • Organiser la mise en place des programmes de chartérisation
  • Planifier la production suivant des programmes qui tiennent compte des capacités d’absorption des marchés des pays destinataires
  • Mettre en place un programme qualité avec l’appui de la Direction de la Protection des Végétaux pour la lutte phytosanitaire

Objectifs stratégiques

  • Accroissement du volume et du chiffre d’affaires de ses membres
  • Amélioration qualitative de l’offre
  • Diversification des produits exportés et des marchés d’exportation
  • Maîtrise de la logistique de transport (avion/bateau)
  • Formation des opérateurs membres

Comité paritaire des producteurs de la banane (CPPBS)

Les premiers périmètres bananiers de Tambacounda du CPPBS  (21 périmètres dans 5 secteurs : Bantantiti, Sankagne, Nguène, Koar et Wassadou) ont été créés avec l’appui de la coopération canadienne par l’ONG OFADEC. Deux organisations de producteurs y ont vu le jour : la FEGAP qui commercialise en autonomie ses récoltes avec quelques producteurs indépendants et l’APROVAG qui centralise l’écoulement des productions de ses membres. L’OFADEC a initié ce comité pour mieux organiser les circuits de commercialisation de la banane de l’APROVAG et des producteurs de Sédhiou et de Kolda. En 2000 le ROPAD (renforcement des Organisations de Producteurs pour une Agriculture Durable/UE et Coopération Autrichienne)) s’appuie sur l’APROVAG pour développer son programme à la suite de l’OP et décide de s’engager autour d’une charte de qualité pour la production.

Le déclic est venu de la journée de sensibilisation organisée dans la zone par le CNIH et le PAEP dans le cadre de la création du label Niayes et du programme qualité des oignons.

Comité de concertation de la tomate industrielle

Le Comité de concertation de la tomate industrielle a été créé pour gérer les rapports entre les industriels et les producteurs de tomate de la Vallée : la fixation des prix, le règlement des conflits et la gestion des programmes. Il est composé des représentants des producteurs, des industriels, de la SAED et du MAH.

Comité national interprofessionnel de l’horticulture (CNIH)

Il a été créé en 1 990 sous l’impulsion de la Direction de l’Agriculture et regroupait les représentants de l’ensemble des régions du pays. Conçue au départ pour suppléer l’absence d’organisation dynamique à cette époque, elle n’a pas été à la hauteur des espoirs que les autorités plaçaient en elle. Elle n’a pas survécu à sa léthargie, et sera concurrencée plus tard par les nouvelles organisations.

Plateforme des initiatives du Nord (Pinord)

La plateforme des initiatives du Nord est une structure fédérative de six organisations paysannes faitières (UJAK, ASESCAW, ADENA, FAF-T, FDL, FPA) intervenant dans la Vallée du Fleuve Sénégal. Active depuis 2002, elle s’est formalisée en 2009, actif depuis 2002 Sa mission est de contribuer à la sécurité alimentaire des populations Sénégalaises en améliorant leurs conditions d’existence de façon durable par la promotion du riz local.

PINORD s’est fixée comme objectif la production d’un riz de qualité, à un prix inférieur à celui du riz importé, et qui réponde aux attentes des consommateurs. Elle a élaboré avec l’aide des producteurs une charte de qualité pour les riziculteurs et les transformateurs pour un riz, accompagnée d’une labellisation du riz sous la marque RIVAL. Son action vise à faciliter l’accès à des crédits, l’approvisionnement en semences certifiées, la recherche de nouveaux de débouchés et la promotion du riz de la vallée.

Visitez leur page Facebook

2025-02-20T18:21:25+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|0 commentaires

Agence sénégalaise de promotion des exportations

Agence publique d’exécution sous tutelle du Ministère du Commerce, du Secteur Informel, de la consommation,de la promotion des produits locaux et des PME, l’ASEPEX est chargée de la mise en œuvre de la politique nationale d’exportation du Sénégal.

Les missions de l’ASEPEX sont :

  • Renforcer les capacités d’exportation des entreprises sénégalaises ;
  • Développer des produits et services d’information sur les marchés étrangers ;
  • Développer des produits et services d’appui et d’accompagnement des entreprises à l’exportation ;
  • Instruire et authentifier l’origine des produits exportés par la délivrance de certificats d’origine présentés par les exportateurs ;
  • Développer des produits et des services de marketing, promotion et communication pour identifier les opportunités commerciales et accompagner les entreprises sur les marchés étrangers ;
  • Favoriser l’émergence d »’une offre de services de conseil, d’expertise et d’assurance aux entreprises dans le domaine de l’exportation ;
  • Favoriser la coopération entre le secteur privé et l’Administration, afin d’améliorer l’environnement des exportations ;
  • Mettre en œuvre et gérer les programmes de développement de marchés, les mécanismes d’incitation à l’exportation ainsi que les stratégies sectorielles d’expansion et de promotion des exportations, formulés par les pouvoirs publics ;
  • Favoriser et appuyer la constitution et le développement d’associations professionnelles sectorielles chargées de la promotion de l’origine Sénégal ;
  • Promouvoir la création et le fonctionnement de pôles export au sein des institutions consulaires ;
  • Etablir et développer des réseaux et des partenariats stratégiques pour le développement des exportations du Sénégal.

Politiques sur la filière fruits et légumes

En 1992-1993, l’État élabore un plan directeur horticole pour valoriser le savoir-faire paysan et son potentiel productif. En 1994 Il améliore le statut administratif de la division en la propulsant au rang de direction de l’horticulture.

La stratégie vise la diversification des productions à travers une spécialisation des zones de production, l’amélioration de la gestion de la qualité, la diversification des exportations et des débouchés sur le plan international et sous régional.

L’État met l’accent sur l’amélioration variétale et la promotion de technologies intensives à travers la recherche et le conseil agricole avec l’institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA), le laboratoire de l’université Cheikh Anta Diop (LAE).

Les autorités ont pris en compte la filière horticole dans différents programmes d’investissement à travers le Plan national de développement de l’agriculture (PNDA), et les politiques agricoles : la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA), la Stratégie de croissance accélérée (SCA) avec la grappe agro-industrie. La filière horticole conserve une place importante dans la nouvelle stratégie, dénommée Plan Sénégal Émergent (PSE), qui constitue le référentiel de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme.

Pour accroître la production horticole, le Sénégal a investi 40 milliards de francs Cfa en appui avec la banque mondiale à travers un projet de développement et de financement de l’agro-business. Le gouvernement met l’accent sur la production de l’oignon et la tomate industrielle pour le marché national mais également, et surtout, les produits horticoles d’exportation, à travers la Stratégie de développement et de promotion des exportations (STRADEX) mise en oeuvre par l’Agence sénégalaise de promotion des exportations, et la Fondation Origine Sénégal fruits et Légumes.

2025-02-21T00:18:05+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|0 commentaires

Règlementation sur la filière fruits et légumes

Décret n° 99-259 du 24 mars 1999 relatif au contrôle de qualité des produits horticole

Le contrôle de qualité des produits horticoles a pour objet : de s’assurer que les produits visés à l’article premier répondent aussi bien sur le marché interne qu’à l’importation et à l’exportation aux exigences d’hygiène et de sécurité alimentaires ; de s’assurer de leur conformité aux normes de qualité et de santé.

Décret n? 2010-613 du 27 mai 2010 accordant la reconnaissance d’utilité publique à la ? Fondation Origine Sénégal Fruits et Légumes ?.

L’objet de la fondation est l’appui au développement et à la compétitivité des filières horticoles d’exportation (et de l’import-substitution) au Sénégal. Les filières concernées intègrent toutes les productions de fruits, légumes et fleurs commercialisées en frais, congelées, séchées ou transformées en jus, pulpe, extraits, essence ou mis en conserve, etc.

2025-02-21T00:23:43+00:0023 janvier 2025|Institutions et politiques|1 Comment

Autres acteurs intervenants dans les filières fruits et légumes

Les fournisseurs de semences

Ce sont essentiellement des sociétés multinationales fournissant les exportateurs individuels depuis l’Europe. Des visites régulières des représentants assurent l’accès aux nouvelles variétés et constituent une source importante d’information sur les innovations techniques.

Les fournisseurs locaux d’Intrants

La plupart des fournisseurs locaux tels que Senchim et autres distributeurs d’intrants agricoles ne sont pas en mesure de répondre aux besoins des exportateurs. Certains importateurs locaux tels que Niayes Sarraut ont établis des relations avec des exportateurs pour leur assurer une partie de leurs besoins en approvisionnement.

Les fournisseurs d’emballages locaux

Il existe un seul fabriquant d’emballage en carton ondulé : La ROCHETTE de Dakar située sur la route de Rufisque.

Les exportateurs commerçants

Ce sont essentiellement des petits exportateurs. Et ce système est en phase de disparition en raison de l’incapacité de ces opérateurs à rencontrer des exigences des marchés en termes de traçabilité et de programmation.

Les petits associés

Ce sont des producteurs indépendants qui travaillent sur une base contractuelle avec des exportateurs. Ils se situent tous dans la zone des Niayes et leur nombre demeure toujours limité. Ils se concentrent le plus dans la filière de la mangue.

Les fournisseurs de services

Des opérateurs individuels et des groupements ont tenté de proposer des formules de prestations de services post récolte pour les producteurs d’exportation.

2025-02-20T23:48:45+00:0023 janvier 2025|Acteurs et organisations|1 Comment

Transformateurs des fruits et Légumes (TRANSFRULEG)

Dans le cadre de l’organisation de leurs activités et de la défense de leurs intérêts, les entreprises et groupements de femmes transformateurs de fruits et légumes ont été amenés à créer TRANSFRULEG. Cette organisation est toute faite pour être un interlocuteur privilégié des entreprises et jouer de la représentation auprès des partenaires (PAOA, Infoconseil, MIA etc.).

TRANSFRULEG est membre du réseau PROCELOS à l’image du GIE TCL (GIE des transformateurs des céréales locales). Peu d’informations ont été obtenues sur cette organisation dont la plupart des membres fondateurs disent ignorer tout sur son fonctionnement et sa situation actuelle.

L’Association des unions maraîchères des Niayes (AUMN)

L’AUMN regroupe les 16 organisations (union ou fédération) de producteurs de la Zone des Niayes, de Sangalkam (Dakar) à Rao (Saint louis). Elle est née dans le feu des concertations que les OP membres menaient sur la gestion de la qualité de leurs produits, de la problématique eau et de leur professionnalisation dans le cadre du programme PAEP/CECI de la coopération canadienne. Cette association est devenue incontournable dans la gestion de la filière maraîchère dans la zone des Niayes et a été la pionnière dans la concertation sur la gestion de la qualité et sur le thème de l’interprofessionnel.

Des formations des producteurs des différentes unions affiliées à l’association sur les techniques de production et de post récolte ont permis la mise au point d’un oignon de qualité doté d’une marque à même de concurrencer le produit importé. (Photo PAEP/CECI)

Association des producteurs d’oignon de la vallée (APOV)

L’APOV est la pendante de l’AUMN dans la vallée. Elle regroupe les GIE de producteurs d’oignons de la vallée du fleuve Sénégal, de Dagana à Bakel. Cette OP s’est beaucoup investie dans la recherche de solution aux problèmes des oignons de la vallée, en particulier dans la commercialisation et les négociations commerciales avec l’UNACOIS. Elle a comme principal partenaire la SAED. L’APOV et l’AUMN ont initié les premières rencontres entre les producteurs de la vallée et des Niayes sous l’impulsion du PAEP et de la SAED mais ces concertations entre les deux associations n’ont pas survécu à la disparition du premier président de l’OP de la vallée et aux changements intervenus dans le programme du PAEP.

Direction de l’Horticulture et le centre de développement horticole

Elle coordonne la mise en œuvre des politiques définies par le gouvernement dans le secteur de l’agriculture en général et de l’horticulture en particulier. La DH supervise les programmes des projets horticoles, apporte des informations et de l’assistance aux entreprises dans le cadre des stratégies définies pour les différentes filières de ce sous ? secteur de l’agriculture.

Fondation Origine Sénégal fruits et légumes

La Fondation Origine Sénégal / Fruits & Légumes (FOS/FL) a été créée en 2010 pour accompagner le développement du secteur horticole d’exportation au Sénégal.

Reconnue d’utilité publique, la FOS/FL vise à favoriser les partenariats public-privé et les collaborations stratégiques entre les acteurs pour mettre en œuvre des actions et des appuis pour le renforcement de la compétitivité et la croissance de la grappe.

Les idées qui ont conduit à la création de la FOS/FL sont :

  • la nécessité pour les acteurs de suivre, de comprendre et de s’adapter aux évolutions rapides des marchés nationaux et internationaux
  • la reconnaissance de l’existence d’une dynamique privée structurante fondée sur la concurrence et la collaboration des entreprises
  • la nécessité d’une focalisation sectorielle et d’une mise en collaboration des structures d’appui entre elles et avec le secteur privé pour un positionnement compétitif de l’Origine Sénégal Fruits & Légumes
  • l’importance centrale de la compétence des ressources humaines, de l’innovation technologique et d’une infrastructure performante comme assises d’une stratégie de compétitivité
  • le rôle de l’Etat dans la création d’un environnement favorable à l’essor des PME tant sur le plan national qu’à l’international

Les programmes de recherche dans la filière fruits et légumes

ISRA

L’Institut sénégalais de recherches agricoles est l’organisme gouvernemental chargé de conduire la politique et les programmes de recherche sur tous les secteurs de l’agriculture dans l’ensemble du territoire national. Pour les fruits et légumes, le CDH (Centre pour le développement de l’horticulture), ancien projet de la FAO/MDR qui sera rattaché plus tard à l’ISRA, a démarré ses travaux de recherches appliquées en 1971/72 à Cambérène, coïncidant avec les premiers tests de production sur le site de Baobab de la firme BUD Sénégal. Ce centre a été le véritable promoteur de l’horticulture dans le pays avec ses programmes d’expérimentation, de protection et d’amélioration des plantes, de vulgarisation et de commercialisation.

Avec les résultats ainsi acquis, des solutions ont été trouvées pour la couverture de la carte variétale du pays avec l’introduction de nouvelles variétés ; les maladies et insectes ravageurs identifiés et les traitements adéquats recommandés ; avec la formation et la vulgarisation des itinéraires techniques, les cultures horticoles se sont répandues partout dans le pays ; concernant la commercialisation, des techniques post récoltes ont été établies, des concertations autour du fret initiées ainsi que des études pour l’organisation des activités horticoles.

Pour le volet fruitier la station de Djibélor / Ziguinchor a permis aujourd’hui la mise à disposition des producteurs de toutes les variétés des espèces exploitées (manguiers, agrumes, bananiers, etc.)

> http://www.isra.sn/

ITA

L’institut de technologie alimentaire (ITA) est un Établissement Public ?uvrant dans le secteur de la Recherche-Développement en Alimentation et Nutrition.

Sa mission est de générer une valeur ajoutée aux produits alimentaires locaux à travers leur transformation et l’assurance qualité pour atteindre la sécurité alimentaire et augmenter les exportations ;

L’ITA a mis au point des techniques industrielles de fabrication de jus de fruits, et de concentrés et contribue aux transferts des innovations technologiques tels que ceux du concentré de bissap (haute valeur commerciale) à la SNTI pour la technologie et à la SOCA pour la fabrication de sirop à partir du concentré de l’ITA . Plus récemment l’institut a contribué au développement de gamme de jus de fruits Pressea de la société Kirène dans le cadre d’une collaboration pour la production de jus de bissap.

De plus, l’Institut propose un encadrement et des formations sur les techniques de transformation et de conservation des produits agricoles, des études techniques de projet et s’implique dans la gestion de la qualité avec ses laboratoires d’analyse.

> http://www.ita.sn/

2025-02-21T00:40:21+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|9 commentaires

Projets d’agrégation ciblés sur la filière de l’horticulture

Création de 100 à 150 projets d’agrégation (ferme agricole) dans les filières de l’horticulture (fruits et légumes) et de l’élevage (lait, aviculture, etc.).

Projet localisé dans la zone des Niayes, vallée du fleuve Sénégal, zone sud, zone centre (nord et sud)

Coût : 89 milliards de F CFA (17,8 millions de Dollars)
Financement : Partenariat Public-Privé
Acteur public : Ministère de l’Agriculture et de l’Équipement rural

Composantes

  • Organisation des petits producteurs agricoles autour de grands opérateurs modernes, hautement productifs et à haut niveau de productivité
  • Aménagement d’espaces dédiés et construction d’infrastructures de stockage et de transformation et de pistes de désenclavement
  • Facilitation de la mise en place de 7 grands modèles d’agrégation dépendant de la vocation de l’agrégateur, de son mode de gouvernance et de son degré d’intervention dans la production

Objectifs :

  • Positionner le Sénégal en exportateur majeur de fruits et légumes, par le doublement de sa production
  • Identifier les agrégateurs de la 1ère vague avant 2015 et 50-100 en plus avant 2023
  • Mettre en place 50 projets d’agrégation avant 2015 et 50 à 100 projets en plus avant 2023
  • Augmenter la productivité et encadrer les éleveurs et producteurs
  • Accélérer l’industrialisation /modernisation des filières

Contact

APIX S.A, Tel : + 221 33 849 05 55, Site web : www.investinsenegal.com

2025-02-21T00:42:57+00:0023 janvier 2025|Projets et programmes|3 commentaires
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