Association pour la Promotion et la Responsabilisation des Acteurs de la Pêche Artisanale Maritime (APRAPAM)

L’association APRAPAM reconnait que les communautés de pêche artisanale constituent un pilier social et culturel au Sénégal.

Cette association a pour but :

  • d’unir les membres animés d’un même idéal lié à une pêche artisanale raisonnée et durable et créer entre eux des liens d’entente et de solidarité
  • d’aider les opérateurs de la pêche artisanale à améliorer leurs conditions de vie en rapport avec les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) notamment :
  1. la lutte contre la faim et la pauvreté
  2. l’amélioration des conditions de santé et de travail
  3. l’amélioration des revenus par le développement de micros entreprises et d’activités génératrices de revenus
  4. la promotion de systèmes alternatifs de financements
  5. l’alphabétisation des pêcheurs pour accéder aux NTI
  6. la promotion de la bonne gouvernance et de l’équité des genres dans les organisations de professionnels
  • de développer chez les acteurs de la pêche artisanale le réflexe et les aptitudes de protection et préservation de l’environnement en général, marin côtier en particulier, la gestion durable des ressources halieutiques et aquacoles principalement dans les domaines suivants :
  1. la cogestion des ressources halieutiques et aquacoles
  2. la pêche responsable et la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non règlementée
  3. le repos biologique, la création d’Aires Marines Protégées (AMP) et d’Aires Marines Communautaires (AMC), des zones protégées (ZP), de Récifs Artificiels

L’APRAPAM défend les intérêts matériels et moraux de ses membres ; ce rôle doit se faire en partenariat avec le gouvernement et les institutions nationales et internationales ; l’association s’implique dans la définition des politiques pour une pêche responsable et durable qui contribue à la lutte contre la pauvreté mais également pour une meilleure amélioration des conditions de travail des acteurs et leur implication et responsabilisation dans la prise de décision ; la pêche artisanale est reconnue comme un moteur du développement économique au Sénégal et un secteur d’investissement prioritaire pour la sécurité alimentaire et l’emploi des couches vulnérables (femmes et jeunes).

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Projet Pêche Durable et Transparente (PDUT)

Le projet Pêche Durable et Transparente (PDUT), lancé par la Coalition Nationale pour la Pêche Durable (CONAPED), vise à promouvoir une gestion durable, transparente et inclusive des ressources halieutiques au Sénégal, avec une perspective à long terme jusqu’en 2030. Son objectif est de préserver la pêche comme source essentielle de revenus pour des millions de Sénégalais et d’assurer la souveraineté alimentaire grâce à une consommation durable de poisson.

Le PDUT servira de cadre pour regrouper tous les acteurs de la pêche artisanale, industrielle et continentale, favorisant ainsi une meilleure coordination et collaboration avec les pouvoirs publics. Avec un budget de 59 millions de FCFA, il ambitionne de relever les défis du secteur et de garantir la pérennité des métiers de la pêche. Le ministère de la Pêche soutient cette initiative, qui s’inscrit comme une réponse pertinente aux problèmes affectant ce secteur clé de l’économie sénégalaise.

– Source APS –

2025-02-21T12:05:17+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Programme d’observateur des pêches du ministère de la Direction de la Protection et la Surveillance des Pêches

Le programme d’observateur des pêches, mis en place par le Sénégal en 1982 dans le cadre de la coopération canadienne, vise à assurer une gestion durable des ressources halieutiques, conformément à la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer. Les observateurs, recrutés par le ministère de la pêche, contrôlent les activités des navires en ce qui concerne les engins, les zones, et les captures. Depuis 2015, leur présence est obligatoire sur les navires étrangers et sur certains navires thoniers sénégalais pour répondre aux exigences internationales.

La surveillance des débarquements est menée par la Division Inspection et Contrôle de la DPSP (Direction Protection et la Surveillance des Pêches). Ces inspections, effectuées dans les ports et les sites de transformation artisanale, garantissent la conformité des captures à la réglementation en vigueur. De plus, un certificat de capture institué en 2010 permet de tracer les produits halieutiques et de certifier leur conformité aux normes européennes.

Pour la sécurité en mer des pêcheurs artisanaux, la Division de la Sécurité de la Pêche Artisanale mène diverses actions, notamment un programme de géolocalisation des pirogues, en phase de test avec 271 balises. Ce programme vise à réduire les accidents et les pertes humaines en mer. En complément, un programme de gilets de sauvetage subventionnés a permis de distribuer 20 000 gilets pour renforcer la sécurité des pêcheurs.

La sensibilisation et la formation des pêcheurs sur les risques marins, le respect des consignes météorologiques et l’utilisation des équipements de sécurité sont également renforcées grâce aux campagnes menées par les brigades de surveillance participative et les radios communautaires.

Ces initiatives visent à garantir une exploitation durable des ressources tout en améliorant la sécurité et les conditions de travail des pêcheurs artisanaux.

– Source DPSP –

2025-02-21T11:45:42+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Projet de Construction de quais de pêche améliorés dans le département de Mbour

Le Projet initié par la JICA (Japan international cooperation agency) a pour objectif de construire deux (2) quais de pêches améliorés afin d’assurer une distribution stable des produits issus de la pêche artisanale et destinés à l’exportation. En effet, système de management de la qualité mis en place dans ces quais contribuerait au développement de l’exportation des produits halieutiques sénégalais et permettrait aux acteurs de la pêche à Mbour & Joal, de travailler dans un environnement sain qui répond aux normes des marchés internationaux. A cet effet, une forte valeur ajoutée serait attribuée aux produits halieutiques issus de cette zone ce qui boosterait la filière pêche qui est l’activité dominante dans cette localité. Ce projet d’un montant de 12 millions de dollars US entre dans le cadre de la coopération financière non-remboursable entre le Japon et le Sénégal.

2025-02-21T11:42:47+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

COPAO appuyé par la JICA

Le Projet de Renforcement Tripartie de Capacités des Acteurs pour la Cogestion des Pêcheries au niveau sous régional en République du Sénégal ou COPAO a été lancé avec l’appui de la JICA (Japan international cooperation agency) afin de prolonger cette expérience sénégalaise de renforcement et consolidation de son dispositif de gestion de ses ressources halieutiques , mais aussi d’étendre ces bonnes pratiques de la cogestion dans Les pays de la commission sous régionale des pêches (CSRP)

Compte tenu de l’importance du secteur de la pêche et de l’aquaculture dans l’économie sénégalaise, un conseiller technique de la JICA est affecté au cabinet du Ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime pour appuyer le ministère dans la mise en œuvre de ses politiques de pêche déclinées dans la Lettre de Politique Sectorielle pour le développement de la pêche et de l’aquaculture (LPSDPA) et promouvoir la pêche durable. Il a aussi pour mission de pérenniser les résultats acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et le Japon, par le partage des expériences japonaises en matière de cogestion et de lutte contre la pêche illicite non règlementée et non déclarée.

– Source JICA –

2025-02-21T11:40:57+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Programme EAF- Nansen de la Direction de la Pêche Maritime et la FAO

En 2021 la Direction de la Pêche Maritime et le programme FAO EAF -Nansen ont signé un protocole d’accord pour élaborer un plan d’aménagement des pêcheries ciblant les stocks partagés de sardinelles en Afrique de l’Ouest. Ce plan d’aménagement des pêcheries de sardinelles est en cours de finalisation. La nouvelle du Programme EAF Nansen va permettre de soutenir la mise en œuvre de ce plan au niveau national et de renforcer la collaboration au niveau régional, en impliquant la Gambie, la Guinée-Bissau et la Mauritanie et le Comité des Pêches pour l’Atlantique Centre Est et la Commission Sous-Régionale des Pêches.

Le programme EAF-Nansen est un partenariat de longue date entre l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Norvège, exécuté en étroite collaboration avec l’Institut norvégien de recherche marine (IMR). Le programme est également l’une des « actions de la Décennie » approuvées dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable (2021-2030).

– Source : FAO –

2025-02-21T11:35:04+00:0024 janvier 2025|Filière halieutique, Projets et programmes|0 commentaires

Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT)

Le Centre de Recherches Océanographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT) est une institution de recherche rattachée à l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA). Il est essentiel pour le suivi des ressources halieutiques et l’élaboration des politiques sectorielles. Ses missions incluent la réalisation de recherches scientifiques sur les écosystèmes marins et côtiers, l’évaluation des stocks de poissons, l’étude des dynamiques des pêcheries, ainsi que le suivi environnemental des zones de pêche. Le CRODT fournit des données et des analyses cruciales pour la gestion durable des ressources halieutiques, en appui aux décisions des autorités et des acteurs du secteur. Il collabore également avec des institutions nationales et internationales pour le développement de programmes de recherche et de formation.

Agence nationale de l’Aquaculture (ANA)

L’Agence pour la Promotion de l’Aquaculture (APA) devenu par la suite, l’Agence nationale de l’Aquaculture (ANA) a pour mission générale la promotion et le développement de l’aquaculture au Sénégal. Elle vise à diversifier les sources de production halieutique en encourageant l’émergence de projets aquacoles viables et durables. Les missions de l’ANA incluent l’appui technique et financier aux porteurs de projets, la formation des acteurs, la recherche de financements, la promotion des investissements dans le secteur, ainsi que la sensibilisation sur les bonnes pratiques en aquaculture. L’agence joue un rôle clé dans la mise en œuvre de la politique nationale de développement de l’aquaculture, en collaboration avec les autres structures du Ministère, les partenaires au développement et les acteurs privés.

L’ANA est sous tutelle du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime (MPEM).

Cellule d’Études et de Planification du Ministère de la Pêche et de l’Economie maritime

La Cellule d’Études et de Planification est une structure récente au sein du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime. Elle a pour mission principale la planification des politiques et programmes sectoriels, le traitement de l’information statistique et le suivi des projets et programmes liés au secteur halieutique. Cette cellule joue un rôle crucial dans l’élaboration de stratégies de développement, l’évaluation des politiques publiques et la coordination des initiatives visant à promouvoir une gestion durable des ressources halieutiques. Elle travaille en étroite collaboration avec les différentes directions du ministère et les partenaires techniques et financiers pour assurer une cohérence dans les actions de développement du secteur.

Direction de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (DPCA)

La Direction de la Pêche Continentale et de l’Aquaculture (DPCA) est une entité du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime, chargée de l’aménagement des eaux continentales et du développement de l’aquaculture au Sénégal. Ses missions principales incluent la promotion de l’aquaculture comme alternative durable aux pêches de capture, la gestion des ressources halieutiques des eaux intérieures, et l’appui aux communautés locales pour le développement de projets aquacoles. La DPCA est structurée en plusieurs divisions spécialisées, notamment la Division de l’Aquaculture, la Division de l’Aménagement et la Division de la Pêche Continentale, qui travaillent conjointement pour mettre en œuvre des programmes de développement et de gestion durable des ressources halieutiques continentales.

Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP)

Créée en 2000, la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP) est chargée de la mise en œuvre de la politique nationale en matière de surveillance des pêches et du renforcement de la sécurité de la pêche artisanale. Elle veille à la protection des ressources halieutiques au sein de la Zone Économique Exclusive (ZEE) du Sénégal. La DPSP est organisée en plusieurs divisions, dont la Division des Opérations de Surveillance, la Division des Inspections et du Contrôle de l’Application de la Réglementation, et la Division de la Sécurité de la Pêche Artisanale. Elle dispose de moyens humains et matériels dédiés, tels que des unités navales, des stations côtières et un personnel composé d’officiers de marine, d’ingénieurs des pêches, d’inspecteurs et d’observateurs. Ces ressources lui permettent de mener des opérations de surveillance, d’inspection et de contrôle pour lutter contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tout en assurant la sécurité des pêcheurs artisans.

Direction des Pêches Maritimes (DPM)

La Direction des Pêches Maritimes (DPM) est une structure essentielle du Ministère des Pêches et de l’Économie Maritime du Sénégal. Elle est chargée de l’élaboration et de la coordination de la mise en œuvre de la politique de l’État dans le domaine des pêches maritimes et de la valorisation des ressources. Ses missions incluent l’aménagement et la gestion des pêcheries, l’instruction des demandes d’autorisations de pêche maritime, la collecte et l’exploitation des statistiques des pêches, ainsi que la promotion de la valorisation des produits de la pêche artisanale. La DPM est structurée en plusieurs divisions spécialisées, notamment la Division de la Pêche Artisanale, la Division de la Pêche Industrielle, la Division de l’Aménagement des Pêches et la Division de la Valorisation des Produits de la Pêche Artisanale. Ces divisions travaillent en étroite collaboration avec des services décentralisés pour assurer un encadrement technique de proximité aux acteurs du secteur.

Association Sénégalaise des Femmes Transformatrices de Poissons (ASEFETRAP)

L’ASEFETRAP est une organisation qui regroupe des femmes actives dans la transformation artisanale des produits halieutiques. Elle vise à améliorer les techniques de transformation, à promouvoir les produits locaux et à renforcer l’autonomie économique des femmes. L’association travaille également sur des projets d’accès aux financements et d’amélioration des infrastructures de transformation, comme l’installation de fours améliorés. Elle joue un rôle crucial dans la reconnaissance du travail des femmes dans la filière et dans leur intégration dans les circuits formels de commercialisation.

Collectif National des Pêcheurs Artisanaux du Sénégal (CNPS)

Le CNPS est une organisation qui rassemble les pêcheurs artisanaux pour défendre leurs droits et promouvoir une pêche durable. Il agit comme un interlocuteur privilégié auprès des autorités et des partenaires internationaux. Le collectif joue un rôle clé dans la sensibilisation des communautés sur les enjeux de la durabilité et de la préservation des ressources marines. Le CNPS est également impliqué dans des campagnes de formation sur les bonnes pratiques de pêche et l’utilisation d’équipements respectueux de l’environnement.

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Union Nationale des Mareyeurs du Sénégal (UNAMS)

L’Union Nationale des Mareyeurs du Sénégal (UNAMS) est une organisation clé dans la chaîne de distribution des produits halieutiques. Elle représente les mareyeurs, ces intermédiaires cruciaux qui assurent le transport et la commercialisation des produits de pêche. L’UNAMS s’efforce de structurer la profession, de renforcer les capacités des mareyeurs et d’améliorer les conditions de travail sur les marchés et quais de débarquement. L’organisation est également active dans la défense des droits des mareyeurs et dans les initiatives visant à réduire les pertes post-capture.

Fédération Nationale des GIE de Pêche du Sénégal (FENAGIE pêche)

Fédération Nationale des GIE de Pêche du Sénégal (FENAGIE pêche)

La FENAGIE Pêche est une organisation de premier plan qui regroupe des Groupements d’Intérêt Économique (GIE) répartis sur l’ensemble du territoire sénégalais. Elle œuvre pour structurer les activités des pêcheurs artisanaux et améliorer leurs conditions de travail. La fédération s’emploie également à promouvoir des pratiques de pêche durable, en collaboration avec des partenaires locaux et internationaux. Par ailleurs, elle milite pour une meilleure représentation des pêcheurs dans les prises de décisions nationales concernant la gestion des ressources halieutiques.

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Acteurs de la filière halieutique au Sénégal

Les principaux acteurs de la filière halieutique au Sénégal sont :

Les pêcheurs artisanaux : Majoritairement sénégalais et jeunes (18-35 ans), ils sont établis dans trois grandes communautés : les Wolofs de Guet-Ndar (Saint-Louis), les Lébous du Cap-Vert et les Sérères Nyominkas des îles du Saloum. Certains pratiquent exclusivement la pêche en mer, tandis que d’autres combinent cette activité avec l’agriculture ou le maraîchage.

Les mareyeurs : Ces professionnels, souvent des hommes d’âge moyen (40-45 ans), financent la pêche artisanale, achètent le poisson, et assurent son transport vers les usines ou les marchés. Certains se diversifient en intégrant d’autres maillons de la filière.

Les transformateurs : Principalement des femmes, ils valorisent les captures par des techniques traditionnelles comme le séchage, le fumage ou le salage. Les principaux centres de transformation sont situés à Joal et Kafountine.

Les usiniers : ils possèdent des lignes modernes de traitement du poisson et orientent la pêche artisanale vers l’exportation, notamment pour des produits comme les céphalopodes, le poisson frais et les conserves de poissons. Ils sont cependant pour la plupart en difficultés ces dernières années en raison de la compétivité du secteur à l’exportation et de la surpêche.

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